Buffalo Grill 1:48
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Mathilde Durand
Deux étapes clés pour le secteur de la restauration ont été annoncées jeudi : une réouverture des terrasses le 19 mai prochain et des établissements en intérieur le 9 juin, sous conditions. Si cette phase transitoire ne permettra pas de gagner de l'argent, elle est accueillie avec joie par Jocelyn Olive, directeur général du groupe Buffalo Grill sur Europe 1.
INTERVIEW

"Quel soulagement !" Le calendrier d'allégement des restrictions sanitaires a été dévoilé jeudi par le gouvernement. Composé de quatre étapes pour un déconfinement progressif, il prévoit la réouverture des terrasses avec six clients par table le 19 mai, et des restaurants et bars en intérieur le 9 juin, avec des jauges. Pour Jocelyn Olive, directeur général du groupe Buffalo Grill, cette nouvelle est un immense soulagement. Les 600 établissements de la marque, qui abrite aussi les enseignes Courtepaille, sont prêts à recevoir les clients de nouveau.

"Il faut imaginer une entreprise qui depuis six mois attend ça : quel soulagement. Enfin on pouvoir retrouver nos clients, enfin on va mettre nos salariés au travail, enfin on va pouvoir faire ce beau métier de restaurateur", se réjouit-il au micro d'Europe 1. "Ce qu'on va faire va être empreint de pragmatisme", assure Jocelyn Olive. "Enfin, on va pouvoir se projeter dans la suite." 

Pas rentable, mais pas une priorité 

Les 600 établissements de restauration Buffalo Grill et Courtepaille sont souvent implantés en périphérie urbaine. Un avantage pour les enseignes lors de l'ouverture des extérieurs le 19 mai prochain. "On a de très grandes terrasses, donc des capacités d'accueil qui sont vraiment fortes", explique Jocelyn Olive.

Avec la règle de six personnes par table et les protocoles sanitaires, le directeur général reste lucide : ces réouvertures progressives ne permettront pas un retour rapide du chiffre d'affaires avant la crise. "Dans la phase transitoire des terrasses, on ne va pas gagner d'argent. Mais c'est tellement un soulagement de pouvoir avancer. En tout cas, on perdra moins d'argent que dans la situation où on était fermé, mais je crois que ce n'est pas la priorité", explique le directeur général, qui pointe la nécessaire protection des clients et des collaborateurs. "La priorité, c'est de retrouver le plaisir de servir les clients et la priorité, surtout, c'est de donner du plaisir à nos clients", ajoute-t-il.