Nicolas Dupont-Aignan 1:52
  • Copié
Antoine Cuny-Le Callet , modifié à
Alors que l'élection présidentielle de 2022 se profile, un duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen semble de plus en plus probable. Nicolas Dupont-Aignan, a estimé que cette opposition n'était pas représentative des attentes des Français. Il était l’invité du Grand rendez-vous Europe 1-Cnews-Les Échos, dimanche.
INTERVIEW

La présidentielle se déroulera dans un peu plus d'un an, mais déjà un second tour entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron est hautement probable. Les qualifiant respectivement de "mauvaise candidate" et de "mauvais président", le député de l'Essonne et président de Debout la France estime que ce duel n'est pas voulu par les électeurs. "Il n'y a aucune raison de subir ce duel Macron-Le Pen", a-t-il déclaré lors du Grand rendez-vous Europe 1-Cnews-Les Échos.

 

"Je me présente pour faire mentir ce scénario écrit d’avance"

Invité à régir à la une du journal Libération, présentant les deux candidats dos à dos, Nicolas Dupont-Aignan s'emporte : "Cette image montre exactement ce que ne veulent pas les Français." Selon lui, leur ultra-visibilité conduit à une agglomération des voix autour de ces deux pôles : "Toute la presse, tout le système politico médiatique, ne parle que de ces deux candidats."

 

Candidat déclaré à la présidentielle, le président de Debout la France veut se présenter en alternative crédible : "Je me présente pour faire mentir ce scénario écrit d’avance", annonce-t-il, ne manquant pas de s'indigner contre ses temps d'antenne qu'il juge bien maigres. "Une grande partie de la gauche ne peut plus voter pour Macron et une grande partie de la droite ne veut pas voter pour Le Pen [...] Il reste douze mois, je peux passer de 7 à 20%."