Publicité
Publicité

Commission d’enquête sur l’audiovisuel public : pourquoi son président a suspendu l'envoi des convocations jusqu'en janvier

Alexis Delafontaine
Commission d’enquête sur l’audiovisuel public : ce qu’il faut retenir des premières semaines d’auditions
Commission d’enquête sur l’audiovisuel public : ce qu’il faut retenir des premières semaines d’auditions AFP / © Riccardo Milani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Nouveau rebondissement dans le cadre des travaux de la Commission d'enquête parlementaire sur l'audiovisuel public. Son président a suspendu l'envoi des convocations jusqu'au début du mois de janvier, excédé notamment par le comportement des députés LFI.

Un rappel à l'ordre, en bonne et due forme. Après les auditions tendues des patronnes de France Télévisions, Radio France, mais aussi des éditorialistes Patrick Cohen et Thomas Legrand ces derniers jours, le président de la Commission d'enquête sur l'audiovisuel public a décidé de suspendre l'envoi des convocations jusqu'au début du mois de janvier.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Aucun document transmis par France Télévisions 

Jérémie Patrier-Leitus souhaite retrouver "un cadre digne avant d'organiser de nouvelles auditions". Dans le viseur de ce dernier, en plus des échanges tendus entre Patrick Cohen et le rapporteur, le comportement des députés de la France insoumise.

Pour rappel, l'insoumise Ersilia Soudais avait accusé l'humoriste Sophia Aram d'être raciste, et le député Aymeric Caron s'en était violemment pris à Delphine Ernotte, la patronne de France TV. Mais un autre problème se pose avec cette suspension de la commission d'enquête, à savoir le temps. Charles Alloncle doit terminer ses auditions avant la fin mars, plus écrire son rapport et ses recommandations. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Mais pour l'instant, il n'a pas reçu le moindre document de la part de France Télévisions. La chaîne publique assure pourtant à Europe 1 "ne pas vouloir faire d'obstruction au travail parlementaire".