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Rodrigo Arenas, un député LFI nommé au Conseil supérieur des programmes

Alexandre Chauveau . 1 min
Partisan de l'abaya à l'école, le député LFI, Rodrigo Arenas, nommé au Conseil supérieur des programmes
Rodrigo Arenas, un député LFI nommé au Conseil supérieur des programmes © Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Rodrigo Arenas, membre de la commission Education de l’Assemblée nationale, a été nommé cette semaine au Conseil national des programmes, chargé de formuler des propositions sur le système éducatif. Ses prises de position passées sur l’interdiction de l’abaya avaient suscité la polémique. L’intéressé s’en défend aujourd’hui.

Interrogé en juillet 2024 sur la possibilité de revenir sur la circulaire de Gabriel Attal interdisant le port de l’abaya à l’école, Rodrigo Arenas répond par l’affirmative. Pour le député LFI, la décision d’autoriser ou non l’abaya ne doit revenir qu’aux seuls chefs d’établissement. "Certaines choses ne se régulent pas car elles se règlent d’un point de vue humain, cela s’appelle l’éducation", affirmait l’élu Insoumis.

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Alors que ses propos refont surface, Rodrigo Arenas affirme être "un défenseur d’une école 100% laïque" et se dit favorable à l’interdiction de l’abaya, "comme de tout autre signe manifestant ostensiblement une appartenance religieuse".

Polémique à la FCPE

Elu à l’Assemblée en 2022, Rodrigo Arenas était auparavant président de la Fédération des Conseils de Parents d'Elève (FCPE) pendant quatre ans, une association de parents d’élèves marquée à gauche. C’est notamment sous sa présidence que l'organisation met en scène une affiche de campagne sur laquelle figure une femme voilée accompagnant une sortie scolaire. Le ministre de l’Education de l’époque, Jean-Michel Blanquer, dénonçait alors une "erreur", susceptible de flatter des "logiques communautaristes".

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Enfin en 2021, Rodrigo Arenas est débouté de son procès en diffamation intenté à l’ancien inspecteur général de l’Education Jean-Pierre Obin, qui dans un livre consacré à l’entrisme islamiste à l’école, l’accuse d’avoir donné des gages aux islamistes pour gouverner la fédération départementale de la FCPE en Seine-Saint-Denis.

Dans une adresse envoyée à Europe 1, Rodrigo Arenas se défend de tout communautarisme : "Dans aucun de mes livres vous ne trouverez de propositions qui aillent à l'encontre des valeurs de notre République ou qui ne respecte pas notre droit", affirme le député de Paris.