Budget 2026 : après un vote unanime du Sénat, la loi spéciale est définitivement adoptée par le Parlement
L'Assemblée nationale l'avait adopté dans l'après-midi, c'était au tour des sénateurs de se pencher sur le projet de loi spéciale qui visait à permettre le bon fonctionnement de l'État après l'échec de la commission mixte paritaire sur projet de loi de finances pour 2026. Le Sénat a approuvé à l'unanimité ce projet de loi spéciale.
Elle avait été votée à l'unanimité à l'Assemblée nationale dans l'après-midi, elle a connu le même résultat en début de soirée au Sénat. Le Parlement a définitivement adopté le projet de loi spéciale qui permet de maintenir le bon fonctionnement de l'État malgré l'absence d'un budget pour l'année 2026.
"Il faut donc un budget en janvier et notre déficit doit être réduit à moins de 5% du PIB en 2026"
L'an dernier déjà, le Parlement avait adopté une loi spéciale pour permettre à l'État de payer les fonctionnaires et de prélever l'impôt après la chute du gouvernement de Michel Barnier. Les deux textes budgétaires avaient finalement été adoptés en février 2025.
Les débats parlementaires autour du budget de l'État pour l'année 2026 doivent reprendre à partir du 8 janvier prochain. Avant le vote au Sénat, Sébastien Lecornu s'était exprimé depuis la cour de l'hôtel Matignon. Le Premier ministre a répété qu'il fallait "un budget en janvier", affirmant que le compromis n'est "ni un renoncement, ni une confusion".
"Il faut donc un budget en janvier et notre déficit doit être réduit à moins de 5% du PIB en 2026. Je reste persuadé que cela est possible, si les calculs politiques sont mis de côté", a-t-il déclaré, ajoutant que "le Parlement prendra ses responsabilités, le gouvernement aussi".
Le Premier ministre a également évoqué "cinq grandes familles de sujets" sur lesquels il veut parvenir à un ou des accords au Parlement : l'agriculture, le financement des collectivités locales, l'amélioration de l'offre de logement dans le pays, les Outre-mer, et la préparation de l'avenir du pays avec des investissements dans la recherche, les universités et les formations pour les jeunes.