Hommage national à Brigitte Bardot : la classe politique partagée
Eric Ciotti, patron de l'UDR, allié du RN, a demandé lundi à Emmanuel Macron d'organiser un hommage national à Brigitte Bardot, une hypothèse rejetée par le patron du PS Olivier Faure qui, tout en saluant "une actrice iconique", ajoute qu'elle avait "tourné le dos aux valeurs républicaines".
Brigitte Bardot sera finalement enterrée au cimetière marin de Saint-Tropez. Ce sera le 7 janvier prochain, l'actrice sera inhumée aux côtés de ses parents. Et, alors que les hommages ne cessent de se multiplier à Saint-Tropez, notamment où des anonymes continuent de déposer fleurs, messages et bougies, une question crispe déjà la classe politique française : y aura-t-il un hommage national pour B.B. ?
"La France a le devoir d'honorer sa Marianne"
Éric Ciotti le demande, Olivier Faure s'y oppose, la balle est dans le camp d'Emmanuel Macron. L'Elysée dit attendre de connaître la volonté de la famille de Brigitte Bardot avant de se prononcer sur un éventuel hommage national. Aucune décision donc à ce stade, mais l'hypothèse reste ouverte.
Un proche du président met en avant un principe simple : il faut respecter le souhait de la défunte et de son entourage. Dans le même temps, la droite pousse l'idée, à l'image d'Éric Ciotti. Le président de l'UDR interpelle Emmanuel Macron et lance une pétition pour réclamer un hommage national. "La France a le devoir d'honorer sa Marianne", insiste le député des Alpes-Maritimes.
À gauche, le Parti socialiste apparaît divisé. "Pourquoi pas", dit le député Philippe Brun sur Europe 1. Position assumée, mais a priori minoritaire au PS. Le premier secrétaire Olivier Faure, lui, s'y oppose. Il rappelle les condamnations pour racisme et estime que Brigitte Bardot s'est éloignée des valeurs républicaines.