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Immigration : «On laisse en liberté 10.000 étrangers dangereux sous OQTF», dénonce Philippe Brun

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Le député socialiste de l'Eure Philippe Brun, était l'invité de la Grande interview Europe 1 ce lundi matin. Au micro de Jacques Serais, il est revenu sur l'attaque au couteau dans le métro parisien survenue vendredi dernier. Pour lui, la priorité du ministre de l'Intérieur doit être d'éloigner les 10.000 individus dangeureux sous le coup d'une OQTF dans le pays.

L'attaque a créé la psychose auprès des femmes dans le métro parisien. Ce vendredi, un jeune homme originaire du Mali, âgé de 25 ans, est soupçonné d'avoir poignardé trois femmes dans le métro. Si les victimes n'ont été que légèrement blessées, cette attaque relance le débat sur l'application des OQTF. Car le jeune homme est concerné par une obligation de quitter le territoire. Malgré un passage en centre de rétention administratif, ce dernier a été remis en liberté, faute de laisser passer de la part du Mali. 

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"On passe notre temps à embêter des gens bien intégrés" plutôt que ces profils là

Invité ce lundi matin sur le plateau de La Grande interview Europe 1, le député de l'Eure Philippe Brun appelle le ministre de l'Intérieur à recentrer la politique d'immigration. "Le problème c'est qu'il y a des gens dangereux qui restent sur le territoire français, qui n'ont rien à y faire. On passe notre temps à embêter des gens qui eux travaillent, sont bien intégrés, ont un logement, une famille, des enfants, qui travaillent bien à l'école, et on décide de laisser en liberté 10.000 étrangers dangereux qui ont fait l'objet une obligation de quitter le territoire français et il n'y a pas d'expulsion, pas d'éloignement", s'alarme-t-il au micro d'Europe 1. 

Le Socialiste appelle le ministre de l'Intérieur "à se concentrer sur ces profils là". "Il faut négocier avec les pays d'origine. Et s'ils ne reprennent pas leurs ressortissants, il faudra prendre des mesures contre ces derniers. En tout cas, il faut une vraie pression diplomatique", conclut-il.