Colère des politiques à droite après la triple attaque au couteau dans le métro parisien : « C'est cela l’effondrement d’un grand pays», affirme David Lisnard
Trois femmes ont été agressées à l'arme blanche ce vendredi 26 décembre, dans le métro parisien. Le suspect, un homme en situation irrégulière, a été arrêté à son domicile à Sarcelles. De nombreuses personnalités politiques à droite ont réagi après cette violente agression.
Plus de 24 heures après la violente agression de trois femmes sur la ligne 3 du métro parisien, le profil et le parcours de l'assaillant, de nationalité malienne et en situation irrégulière, interrogent. Il avait déjà été condamné en 2024 pour vol aggravé et agression sexuelle.
Sorti de prison en juillet, il avait fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire (OQTF), puis avait été placé en centre de rétention administrative pendant 90 jours avant de ressortir libre avec assignation à résidence. Des éléments qui suscitent l'indignation de nombreux politiques, principalement à droite.
"Métro, couteau, dodo"
Le président de l'association des maires de France et maire LR de Cannes, David Lisnard, a partagé sa colère sur X. "C'est cela l'effondrement d'un grand pays", écrit-il. Ce n'est évidemment pas un cas isolé et ce n'est plus supportable". Sarah Knafo aussi fait ce terrible constat. "C'est la vie quotidienne désormais : métro, couteau, dodo", note l'eurodéputé Reconquête.
"Les OQTF n'ont rien à faire dans les transports", insiste, quant à elle, Valérie Pécresse. "L'État est clairement défaillant face au nombre d'OQTF qui zone en Ile-de-France", estime la présidente de région, ex-candidate à la présidentielle.
L'État est pointé du doigt, et plus précisément le Conseil constitutionnel. En août dernier, les sages avaient censuré l'allongement à 210 jours de la durée de rétention pour les étrangers dangereux. C'est la raison pour laquelle cet individu n'est pas resté plus de 90 jours en Centre de rétention administrative (CRA), en attendant son laissez-passer consulaire. Exactement le même schéma que pour le meurtrier de la jeune Philippines, en septembre 2024 dans le bois de Boulogne.