Tour de France : découvrez le profil de la 19ème étape entre Saint-Jean-De-Maurienne et Tignes

19ème étape

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Récapitulatif des différents classements

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Classement Maillot jaune

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Classement Maillot vert

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Classement Maillot à pois

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Classement Maillot blanc (Meilleur jeune)

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Thomas Gentil
La 19ème étape, distante de 126,5 km, relie Saint-Jean-De-Maurienne à Tignes. Le parcours montagneux va faire la part belle aux grimpeurs, avec notamment le sommet le plus haut du Tour : le col de l'Iseran et ses 2770 mètres. 

La 19ème étape du Tour de France est la plus courte de ce triptyque alpestre. La 19ème étape relie Saint-Jean-De-Maurienne à Tignes en 126,5 km seulement, mais cinq difficultés sont au programme, avec notamment le sommet le plus haut du Tour  : le col de l'Iseran et ses 2.770 mètres.

Les difficultés vont commencer très vite avec la Côte de Saint-André (3,1 km à 6,8%) dès le 25ème km, suivi de la montée d'Aussois (6,5 km à 6,2%)  puis du Col de la Madeleine (3,9 km à 5,6 %) où l'on devrait voir se dessiner une échappée. "La difficulté est qu'au pied, on est déjà à plus de 1800 mètres", estime Thibaut Pinot. "On va mesurer l'effet de l'altitude sur l'organisme avant d'entamer les premières rampes. On est vraiment très haut".

Explication en très haute altitude à l'Iseran

Le gros morceau du jour lors de cette deuxième grande étape dans les Alpes sera forcément le franchissement du col de l'Iseran (12,9 km à 7,5%), le "toit" du Tour, col routier le plus haut d'Europe du haut de ses 2.770 m d'altitude. C'est seulement la huitième fois que le Tour de France franchit ce col mythique où Louison Bobet avait fait ses adieux en 1959, rappelle Christian Prudhomme, directeur de la course. À la sortie du col, il ne restera que 35,5 km. Le Tour attaquera alors la dernière difficulté de la journée, avec une arrivée à plus de 2.000 m. La montée de Tignes (7,4 km à 7%), très dure dans ses premiers kilomètres, se concluera par deux kilomètres en léger faux-plat avec une arrivée en station.

Tignes accueille le Tour pour la deuxième fois, douze ans après la victoire (à oublier !) du sulfureux danois Michael Rasmussen, qui allait être chassé du Tour quelques jours plus tard puis sanctionné pour cause de dopage.