Agressée sur un marché, la députée Laurianne Rossi porte plainte

© Capture d'écran Twitter
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A.D avec AFP , modifié à
La députée LREM aurait reçu un coup de poing au niveau de la tempe dimanche matin en pleine place publique. Son agresseur présumé a été arrêté par la police.

La députée de la République en marche Laurianne Rossi a été agressée dimanche matin alors qu'elle se trouvait sur le marché de Bagneux dans les Hauts-de-Seine, indiquent des sources concordantes. Un homme lui a  porté un coup de poing à la tête, au niveau de la tempe. 

Coup de poing au niveau de la tempe. La députée de la 11e circonscription du département explique qu'elle se trouvait sur le marché de Bagneux pour distribuer des cahiers d'été avec le président de la République lorsqu'elle a été frappée. Vers 11h, explique-t-elle, un homme s'est approché et a entamé une discussion. "Cet homme était clairement hostile à la politique du gouvernement et de la majorité, ses propos étaient véhéments mais il n'était pas forcément agressif de prime abord" mais alors qu'elle tentait de lui répondre, l'individu lui a asséné "un violent coup de poing à la tempe droite", selon les dires de la députée. L'homme a pris la fuite avant d'être rattrapé par des habitants. Il a été emmené au poste de police et placé en garde à vue. Laurianne Rossi, ainsi qu'une une militante blessée dans l'action, ont porté plainte.

"Très sonnée". La député La République en marche s'est dite "très sonnée" par les événements "mais déterminée à garder contact avec le terrain". Elle a par ailleurs remercié sur Twitter les militants qui lui sont venus en aide tout comme "les commerçants du marché et les forces de police qui ont permis l'interpellation de [son] agresseur". La député a également reçu de nombreux soutiens sur le réseau social, au nombre desquels Richard Ferrand. Le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale a évoqué un acte "injustifiable et irresponsable" et l'a assuré de son amitié. François de Rugy a également manifesté son soutien sur le réseau social.

Plus tard dans l'après-midi, le président de la République a lui aussi tweeté, indiquant que "respecter les élus, c'est respecter la République."

Cette agression rappelle celle de Nathalie Kościuszko-Morizet qui avait également été prise pour cible alors qu'elle tractait durant l'entre-deux-tours des législatives sur un marché parisien.