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Dermatose : «Si on ne fait pas le sacrifice de quelques troupeaux, c'est tout l'élevage français qui y passera», estime Laurent Wauquiez

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

En pleine crise agricole, liée, entre autres, à la gestion gouvernementale de l'épidémie de dermatose nodulaire dans le Sud-Ouest, Laurent Wauquiez a estimé qu'il fallait accepter l'abattage de certains bovins infectés pour éviter la disparition de tout le troupeau. Il assure se fier à l'expertise des vétérinaires.

Comment lutter contre l'épidémie de dermatose nodulaire ? Cette question est au cœur de la colère agricole de cette fin d'année 2025. Si les raisons de la grogne sont multiples, la stratégie du gouvernement pour endiguer cette maladie qui touche des bovins, principalement dans le Sud-Ouest de la France, est fortement contestée. L'exécutif plaide pour l'abattage de tout un troupeau lorsqu'un animal est infecté, une méthode jugée trop brutale par les éleveurs qui privilégient la vaccination de masse

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Mais pour Laurent Wauquiez, il faut, hélas, accepter d'en passer par là. "Si on ne fait pas le sacrifice de quelques troupeaux, c'est tout l'élevage français qui y passera", estime le président du groupe Droite Républicaine à l'Assemblée nationale. Le député appelle toutefois l'exécutif à "accélérer sur la vaccination". Mardi, la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, annonçait que "750.000" bovins allaient prochainement recevoir une dose de vaccin

"Plus d'écoute et d'indemnisation" 

Pour Laurent Wauquiez, c'est donc "l'abattage conjugué à la vaccination" qui permettra de sortir de cette crise. "Cette maladie est terrible parce qu'elle est extrêmement contagieuse et très insidieuse. Elle est comme le Covid. Dans un troupeau, vous allez avoir quatre, cinq bêtes qui ont les symptômes, mais il y en a peut-être une dizaine d'autres qui sont atteintes et qui ne vont pas avoir de symptômes et qui ne vont même pas être détectables avec les tests", rappelle le député. 

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Laurent Wauquiez appelle également à "plus d'écoute et d'indemnisation" pour les agriculteurs qui poursuivent leur mobilisation. Ce mercredi matin, plusieurs blocages sont en cours, toujours sur l'A64, mais aussi sur l'A10 ou encore l'A9.