Accord UE-Mercosur : «Les pays savent qu’ils risquent d’être piétinés», dénonce Gabrielle Cluzel
Ce jeudi dans l'émission "Christine Kelly et vous", Gabrielle Cluzel a livré son analyse sur le bras de fer entre les pays de l'UE sur l'accord du Mercosur, largement décrié. Pour la journaliste, "l'accord piétine car les pays savent qu'ils risquent d'être piétinés, en particulier leur agriculture."
"L'accord UE-Mercosur piétine car les pays savent qu'ils risquent d'être piétinés, en particulier leur agriculture", a dénoncé Gabrielle Cluzel ce jeudi au micro de Christine Kelly. Elle est revenue sur l'origine du Mercosur, initié en 1999, et sur les pays membres de l'Union européenne qui s'opposent à la signature de l'accord.
"Il y a possibilité de blocage"
La France, l'Italie, la Pologne, l'Irlande et la Hongrie s'opposent à l'accord UE-Mercosur, ce qui pourrait inverser la balance selon Gabrielle Cluzel. "Aujourd'hui, avec le ralliement de l'Italie, il y a la possibilité de trouver une minorité de blocage. Cela arrive lorsque 65% du total de la population de l'Union Européenne s'oppose à une mesure", a détaillé la journaliste.
"Donc un petit pays seul, par exemple la Hongrie, ne peut rien faire. Mais là, si tous ces pays-là tiennent le coup, il y a une minorité de blocage." En revanche, Gabrielle Cluzel précise que cet accord pourrait être suspendu pour un temps, puis revenir sur la table des négociations plus tard. "Ils bossent dessus depuis 1999, ils ne vont pas le laisser là."