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«L’Union européenne aujourd’hui c’est le coup d’Etat permanent», accuse Marine Le Pen

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Marine Le Pen dénonce une Union européenne qu’elle juge antidémocratique et éloignée de l’'Europe des nations'. Elle accuse Bruxelles de violer les traités, d’outrepasser ses compétences, notamment en agriculture, et revendique une remise en cause de l’Union européenne.

Marine Le Pen, invitée de La France En Face sur Europe 1 et CNEWS, a dénoncé une Union européenne qu’elle juge antidémocratique et accusée de s’être éloignée du projet initial d’une "Europe des nations". Elle a ainsi réagi au report entre l'Union européenne et le Mercosur du traité de libre-échange.

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 Elle critique une dérive des institutions européennes, estimant qu’elles outrepassent leurs compétences, notamment sur l’agriculture, au détriment de la souveraineté des États. La dirigeante du Rassemblement nationale revendique une stratégie de remise en cause de l’Union Européenne de l’intérieur, en s’appuyant sur des alliés comme Viktor Orban, et affirme refuser toute perte de souveraineté pour la France.

Dans sa prise de parole, Marine Le Pen dénonce une dérive institutionnelle progressive, estimant que Bruxelles outrepasse désormais largement ses compétences. Elle affirme que l’Union européenne intervient sur des domaines qui ne relèvent pas de ses prérogatives, citant notamment l’agriculture, tout en se détournant des missions qui constituaient le cœur de son action. Pour elle, cette évolution constitue une violation directe des traités européens.

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L'Union européenne est un "cheval de Troie".

La cheffe des députés RN assume également une stratégie de remise en cause de l’Union européenne de l’intérieur, qu’elle compare à un "cheval de Troie". Une démarche qu’elle affirme vouloir mener avec l’appui d’alliés politiques au sein de l’UE. Elle cite notamment le Premier ministre hongrois Viktor Orban, salué pour son opposition à l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, et évoque l’existence de nombreux pays prêts, selon elle, à défendre une autre vision de l’Europe.

Marine Le Pen conclut en martelant son refus de voir la France perdre sa capacité à décider librement. Elle affirme ne pas être disposée à laisser le pays se voir "arracher sa souveraineté", dénonçant une Union européenne qui profiterait des crises pour étendre son influence au détriment des États.