Éric Woerth était l'invité de la matinale d'Europe 1 jeudi. 3:03
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Solène Leroux , modifié à
Y a-t-il une entente dans la répartition des postes à l'Assemblée nationale ? "C'est la conséquence de la formation de l'Assemblée elle-même", a assuré le député Renaissance Éric Woerth sur Europe 1 jeudi. "Tous ceux qui cherchent à voir des accords politiques, soit ils n'y connaissent rien, soit ils mentent."

Un partage dans la répartition des postes à l'Assemblée nationale entre Ensemble, le RN et LR ? Éric Woerth, député Renaissance (ex-LR) de l'Oise et ancien président de la commission des finances, était l'invité de Sonia Mabrouk jeudi. Il assure que ce n'est pas le cas. "Ce n'est pas une entente : vous constatez qu'il y a 89 députés [RN d'un côté], que de l'autre il y en a 245 [Ensemble !], que dans le troisième [groupe] il y en a 131 [Nupes]... Donc ça s'impose !", a-t-il détaillé. "Les postes se répartissent à proportion, ce qui est parfaitement logique : c'est la conséquence de la formation de l'Assemblée elle-même."

"Il faut" que le travail de l'hémicycle "commence"

À cet égard, l'un des trois nouveaux questeurs de la XVIe législature considère que "tous ceux qui cherchent à voir des accords politiques là-dedans, soit ils n'y connaissent rien, soit ils mentent". Et de compléter : "Non, il n'y a pas d'accord politique." Selon Éric Woerth, "les accords politiques viendront sur les textes" de loi. L'hémicycle "est là pour voter les textes, faire des lois, contrôler la loi, contrôler le gouvernement", énumère-t-il, avant de conclure : "Ça, c'est le travail de l'Assemblée. Il faut maintenant qu'il commence."

Une "photographie de l'Assemblée"

Le fait qu'il y ait deux vice-présidents du RN à l'Assemblée nationale est-il un signal rassurant vis-à-vis du fonctionnement de nos institutions, ou au contraire inquiétant ? "Les deux", a-t-il déclaré, en expliquant que "c'est la composition de l'Assemblée nationale". Une "composition complexe" sans majorité absolue, ce qui "nécessite des compromis", mais c'est une "photographie de l'Assemblée, c'est logique", en complétant que "ce n'est pas de la politique, mais de l'arithmétique".