La sécheresse a empêcher les chrysanthèmes de fleurir. 1:16
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Inès Zeghloul
À la veille de la Toussaint, les horticulteurs sont rassurés. Il y a quelques jours encore, aucun chrysanthème ne semblait prêt à être vendu. En cause : la chaleur de l'automne et la sécheresse, qui ont empêché les fleurs de bourgeonner, comme l'explique le pépiniériste Guillaume Gatelier au micro d'Europe 1.

C'était l'été au milieu de l'automne. Avec plus de trois degrés et demi en moyenne par rapport aux normales de saison. Un record qui a des conséquences sur la nature, complètement déboussolée. Énième exemple avec cette fois les chrysanthèmes emblématiques de la Toussaint. Vous allez être des millions à acheter d'ailleurs cette semaine, à condition qu'il y en ait, puisque ces fleurs, victimes de la sécheresse, ont failli manquer dans les commerces cette année. Les horticulteurs ont redoublé d'efforts pour faire éclore les boutons à temps.

"25% d'arrosage de plus que d'habitude"

Dans ses champs, près d'Orléans, les dernières semaines ont été une véritable course pour Guillaume Gatelier. À quelques semaines de la Toussaint, aucun chrysanthème n'avait commencé sa floraison. "Le fait qu'on ait eu beaucoup de lumière sur le mois d'août et septembre, la mise à boutons s'est faite tardivement", explique-t-il. "C'est une plante qui s'est beaucoup asséchée à cause des fortes températures. En moyenne, en a arrosé 25 % en plus que d'habitude. Au 15 octobre, le niveau de floraison était très juste, on avait encore huit jours de retard", ajoute l'horticulteur.

L'humidité des derniers jours a finalement permis aux plantes de fleurir. "Si on avait continué sur un temps sec, on aurait été très juste. Comme on a eu de la douceur et de l'humidité sur les derniers jours, là, ça a nourri le bouton pour le faire éclore. C'est un 'ouf' de soulagement", conclut Guillaume Gatelier.