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Commission d’enquête sur l’audiovisuel public : «J'aurais peut-être dû être plus prudent», concède Patrick Cohen

Mayalène Trémolet . 1 min
Commission d’enquête sur l’audiovisuel public : «J'aurais peut-être dû être plus prudent», concède Patrick Cohen
Commission d’enquête sur l’audiovisuel public : «J'aurais peut-être dû être plus prudent», concède Patrick Cohen © Dimitar DILKOFF / AFP

Auditionné le 18 décembre, Patrick Cohen s’est défendu devant la commission sur l’audiovisuel public après la polémique liée à une vidéo captée par L’Incorrect. Il a nié toute volonté d’agir contre Rachida Dati et assumé son éditorial sur Crépole, tout en reconnaissant un manque de prudence dans ses mots.

C'était probablement le moment le plus attendu depuis le lancement de cette commission d'enquête parlementaire sur l'audiovisuel public. L'audition de Patrick Cohen, l'éditorialiste de France Inter, au cœur d'une vive polémique début septembre, quand le média L'Incorrect avait capté à son insu une discussion avec des cadres du Parti socialiste. Une discussion aux airs de véritables réunions de campagne pour battre Rachida Dati dans la course à la mairie de Paris.

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Cette vidéo était évidemment le sujet principal de ce 18 décembre. Avant toute chose, Patrick Cohen cible CNews, puis L'Incorrect et se défend d'avoir voulu "faire ce qu'il faut pour Rachida Dati", comme on l'entend pourtant dans la vidéo polémique. 

"N'inversez pas les rôles", se défend Patrick Cohen

"Je n'ai pas cherché à discréditer cette candidate. C'est elle qui a cherché à ruiner ma réputation sur un plateau de télévision. N'inversez pas les rôles", s'est défendu Patrick Cohen. Interrogé sur un éditorial concernant la mort du jeune Thomas à Crépole, diffusé en 2023, qui avait choqué l'opinion publique et certains proches du jeune homme, Patrick Cohen commence par assumer jusqu'au bout : "À la lumière de ce qu'on sait de l'enquête judiciaire, je n'ai pas une phrase, pas une seule phrase à retirer de cet édito". 

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Mais le rapporteur de la commission Charles Alloncle, député UDR, rappelle notamment l'usage dans cet éditorial du terme "néo-nazi" pour qualifier des militants d'ultra-droite descendus à Romans-sur-Isère. L'éditorialiste dénonce un raid médiatique, mais allège ses propos : "J'aurais peut-être dû être plus prudent dans mon expression. Je peux le redire aujourd'hui, j'aurais dû être plus prudent". 

A la suite de cette intervention, l'Arcom avait épinglé Patrick Cohen en 2024 pour des commentaires, je cite, dénués de précautions oratoires. Mayalen Tremolet du service politique d'Europe.