Les écoliers transgenres pourront désormais choisir eux même leur prénom à utiliser en classe, s'ils le souhaitent. 1:32
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David Montagné, édité par Yanis Darras
Inclure et protéger. Tel est l'objectif de la circulaire Blanquer, qui doit mieux protéger les élèves transgenres à l'école. Si elle ne fait pas l'unanimité, le Conseil d'État annonce avoir validé cette circulaire. Pour le secrétaire général de la FCPE, "cette avancée très importante permet de garantir aux enfants, un droit au bien-être et à la sécurité".

C’est une décision qui va sans doute faire parler. Le Conseil d'État vient de valider la circulaire Blanquer qui préconise l’utilisation, au sein de l’école, du prénom choisi par les élèves transgenres. À l'image du reste de la société, de plus en plus d'enfants ou d’adolescents se questionnent sur leur identité de genre. Désormais, les enfants transgenres pourront se faire appeler par un prénom qui n’est pas le leur, en tout cas pas celui de leur état civil. Cela se fera avec l’autorisation des parents si l’enfant est mineur.

C’est ce que confirme le Conseil d’État qui valide ainsi les instructions de la circulaire Blanquer du mois de septembre 2021. Mais ce texte ne fait pas l’unanimité. L’objectif affiché, cependant, est de protéger les élèves transgenres, de faciliter leur accompagnement, au nom de la scolarisation inclusive de tous les enfants. 

"Intégrité, bien être, santé et sécurité"

"C'est réellement une avancée très importante qui permet de créer un environnement scolaire qui garantit aux enfants, aux adolescents et aux adultes aussi qui se questionnent sur leur identité de genre, le droit à l'intégrité, au bien-être, à la santé et à la sécurité", se félicite Éric Labastie, secrétaire général de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE).

Une limite cependant à cette liberté : le véritable prénom doit être conservé pour la notation des élèves. Mais pour beaucoup, il s’agit d’une offensive de l’idéologie transgenre sur l’école française. L’association SOS Education a lancé dès l’an dernier une pétition contre cette circulaire.