Affaire des piqûres : appel à témoins après de nouveaux cas lors d'un concert à Strasbourg

Concert
Une enquête est en cours afin d'identifier le ou les auteurs des faits, a indiqué la gendarmerie du Bas-Rhin dans un communiqué. (Illustration) © ADRIEN NOWAK / HANS LUCAS / HANS LUCAS via AFP
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avec AFP
Un appel à témoins a été lancé mardi par la gendarmerie du Bas-Rhin après que huit personnes aient été victimes de piqûres samedi soir lors du concert du rappeur PLK au Zenith de Strasbourg. Une enquête a été ouverte afin d'identifier les auteurs des faits, dans un contexte où une vague inexpliquée de piqûres touche le monde de la nuit en France.

La gendarmerie du Bas-Rhin a lancé un appel à témoins mardi après que huit personnes ont rapporté avoir été "piquées" samedi soir lors d'un concert du rappeur PLK au Zénith de Strasbourg. "Une enquête a été diligentée conjointement par la Brigade de gendarmerie (BTA) de Wolfisheim et la Brigade de recherches (BR) de Strasbourg ; celle-ci est toujours en cours afin d'identifier le ou les auteurs des faits", a indiqué la gendarmerie du Bas-Rhin dans un communiqué. 

Celle-ci précise qu'une personne avait été interpellée à la sortie du concert "mais aucun élément impliquant l'intéressé n'a été retenu contre lui et il a été laissé libre".

Des images partagées sur les réseaux sociaux

Toute personne ayant des éléments à communiquer sur les faits est invitée à contacter la gendarmerie de Wolfisheim ou la brigade de recherche de Strasbourg. La gendarmerie du Bas-Rhin ajoute que "la discrétion dans ce type d'enquêtes est gage de succès et que la présomption d'innocence est valable pour toutes les personnes", après que des "commentaires, vidéos, photos" de la personne interpellée ont été diffusés sur les réseaux sociaux. Le Zenith de Strasbourg, situé sur la commune de Eckbolsheim, dans la proche banlieue de la capitale alsacienne, n'a pas souhaité communiquer sur le nombre de spectateurs présents pour le concert samedi soir.

Une vague inexpliquée de piqûres a touché ces derniers mois des boîtes de nuit, des bars et des festivals à travers le pays, avec des plaintes déposées de Lille à Béziers et de Lorient à Grenoble, en passant par Lyon, Besançon ou Valence.