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Yohann Tritz, édité par Laura Laplaud
Depuis plusieurs semaines, l'inquiétant phénomène des piqûres dans les boîtes de nuit se propage. Les gérants de ces établissements, par peur de perdre une partie de leur clientèle, essayent tant bien que mal de trouver des solutions pour rassurer les fêtards. Depuis début avril, des dizaines de plaintes ont été déposées.

Un peu partout en France un phénomène prolifère : les piqûres de GHB dans les bars et boîtes de nuit. De nombreuses plaintes ont été déposées dans plusieurs villes de France. La crainte de voir leurs établissements touchés par ce phénomène pousse les patrons à mettre en place des solutions pour rassurer les clients. C’est le cas d’Alexandre Karimi, gérant de l’Alpha Club à côté de Grenoble, un établissement qui peut accueillir jusqu’à 1.500 personnes.

Des tests salivaires organisés

Alexandre Karimi est conscient que ce phénomène peut lui faire du mal. "On ne veut pas que s’installe une psychose alors on a décidé d’effectuer un test antidrogue dans ma boîte de nuit", raconte-t-il.

"On est déjà très attachés à la sécurité avec des fouilles à l’entrée. Normalement en entrant tout le monde doit être "propre" mais si jamais quelqu'un se sent mal, il peut se manifester à l’accueil", précise-t-il. La personne sera ensuite dirigée vers une tente médicale dans laquelle le personnel pourra l'examiner et effectuer un test salivaire pour détecter la présence ou non de drogue.

Pour l’instant, un cas a été revendiqué dans cette boîte de nuit, sans que cette information ait pu être vérifiée par le gérant, qui n’a pas été entendu par la police.