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«Cette crise de l’agriculture s’inscrit dans une fracture plus large, entre les élites et le peuple», analyse Alexandre Devecchio

Ugo Pascolo . 1 min

Pour Alexandre Devecchio, cette nouvelle crise agricole s'inscrit dans une "crise plus large", une "fracture entre les élites et le peuple". Le journaliste pointe aussi dans "Eliot Deval et vous" que la balance commerciale de l'agriculture va être négative. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

Deux ans après une importante mobilisation qui a vu le "siège de Paris", la colère agricole repart de plus belle. En cause la politique gouvernementale face à la dermatose nodulaire : alors que les agriculteurs plaident massivement pour une vaccination, le protocole en place exige un abattage de troupeaux entiers dès qu'un cas est détecté. 

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Mais Alexandre Devecchio va au-delà des dernières tensions. Dans Eliot Deval et vous ce samedi, il pointe que "cette crise de l'agriculture s'inscrit dans une crise plus large de la fracture entre les élites et le peuple et particulièrement peut-être entre une France rurale et une France métropolitaine déconnectée."

"Emmanuel Macron a beau dire qu'il est le patriote de l'agriculture, ça manque de chair. On a un peu de mal à le croire. Il est surtout patriote européiste et il va signer dans quelques jours un traité de libre-échange [avec le Mercosur] qui va faire qu'on va importer de la nourriture du bout du monde avec des normes qui ne sont pas les mêmes qu'on impose à nos agriculteurs. Donc on va imposer au nom du libre-échange, au nom de l'Europe, une concurrence déloyale."

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Une décision prise alors qu'"aujourd'hui, dans un grand pays agricole comme la France, la balance commerciale va être déficitaire. C'est-à-dire qu'on importe plus qu'on ne produit. C'est du délire, c'est un échec incroyable de nos dirigeants."