Publicité
Publicité

Dermatose nodulaire : «La situation est sous contrôle», assure la ministre de l'Agriculture

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min
Dermatose nodulaire : «La situation est sous contrôle», assure la ministre de l'Agriculture
Dermatose nodulaire : «La situation est sous contrôle», assure la ministre de l'Agriculture © Telmo Pinto / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Annie Genevard annonce ce lundi matin que l'épidémie de dermatose nodulaire contagieuse qui touche des élevages bovins du sud de la France est "sous contrôle". La ministre de l'Agriculture se rendra à Toulouse dans l'après-midi pour dialoguer avec des éleveurs.

Alors que la colère agricole peine à redescendre à propos de la gestion gouvernementale de la dermatose nodulaire, Annie Genevard annonce ce lundi matin que l'épidémie qui touche les élevages bovins du sud de la France est "sous contrôle". "Bien sûr, il y a de l'angoisse parce que chacun s'imagine que le virus est à la porte de leur bâtiment d'élevage. Mais non, la situation est contrôlée aujourd'hui", a ajouté la ministre de l'Agriculture sur France 2. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Elle se rendra à Toulouse dans l'après-midi pour échanger avec des éleveurs et lancer une opération de vaccination. Du 29 juin au 13 décembre 2025, 111 foyers de dermatose nodulaire contagieuse ont été détectés en France, selon le ministère de l'Agriculture.

"Le dialogue est ouvert avec la profession"

Selon la stratégie mise en place, toutes les bêtes des élevages affectés doivent être abattue. Une obligation qui s'accompagne de restrictions de mouvements des troupeaux et d'une "vaccination d'urgence" des bovins sur 50 km à la ronde. La zone de vaccination a récemment été élargie dans le sud de la France.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Mais les agriculteurs et les syndicats de paysans contestent vivement cette stratégie et organisent des actions un peu partout dans le pays, principalement dans le sud-ouest. "Le dialogue est ouvert avec la profession. (...) Notre responsabilité collective, (celle des) organisations syndicales, professionnelles, avec les vétérinaires, avec les scientifiques, c'est de dire ensemble 'déterminons comment on lutte au mieux contre cette maladie'", indique la ministre.