Donald Trump en Israël, une journée pleine de symboles

Relier Ryad à Tel-Aviv, une première

Après une visite en Arabie saoudite, Donald Trump est arrivé en Israël lundi, accueilli par le président et le Premier ministre israéliens. En reliant Ryad à Tel-Aviv, le président américain a ainsi pris part au premier vol direct entre les deux pays, qui n'entretiennent pas de liens diplomatiques.

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Prôner une "rare opportunité" d'apporter la paix

Le président américain a affirmé, lors d'un discours au pied de l'avion, sa conviction qu'il existait "une rare opportunité" d'apporter la paix dans la région. Donald Trump a par ailleurs réaffirmé "les liens indestructibles" entre les États-Unis et Israël.

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Signer le "guest book"

Donald Trump, reçu par le président israélien Reuven Rivlin à Tel-Aviv, a signé le "livre des invités", en présence de son épouse Melania Trump et la Première dame israélienne.

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Visiter le Saint-Sépulcre

À son arrivée à Jérusalem, Donald Trump et sa famille ont visité le Saint-Sépulcre, lieu le plus sacré du christianisme qui accueille le tombeau du Christ, avant de traverser à pied la vielle ville de Jérusalem pour regagner le mur des Lamentations sous très haute sécurité.

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Se recueillir au mur des Lamentations

Donald Trump s'est recueilli devant le mur des Lamentations devenant le premier président américain en exercice à se rendre sur ce haut lieu du judaïsme. Kippa noire sur la tête, il a posé la main droite sur le mur et a glissé, selon la tradition, un bout de papier dans les interstices entre les pierres. Sa femme et sa fille se sont aussi rendues dans la partie réservée aux femmes.

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Assister à une prière

Au mur des Lamentations, Donald Trump a assisté à une prière du rabbin, toujours en présence de sa famille mais sans dirigeant officiel israélien. Le 45e président des États-Unis a également écrit quelques mots sur un grand livre prévu à cet effet.

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Relancer le processus de paix

Donald Trump est apparu avec Benjamin Netanyahu à Jérusalem devant la presse. Le président américain entend profiter de ce séjour pour relancer le processus de paix entre Israël et les territoires palestiniens. Il doit se rendre mardi en Palestine. Pour l’heure, il n’a fait qu’aborder le conflit israélo-palestinien en termes vagues depuis son arrivée sur le sol israélien.

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Dénoncer la visite de Donald Trump...

La visite de Donald Trump ne fait pas l'unanimité. Des Palestiniens manifestaient lundi à Qalandia, en Cisjordanie, pour dénoncer la visite du président américain. Sur leurs pancartes, on pouvait lire : "La politique américaine est honteuse pour l’humanité" ou encore "La visite de Trump ignore les droits palestiniens".

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... y compris du côté israélien

Des Israéliens et des Américains ont protesté également lundi à Jérusalem contre la visite de Donald Trump. Sur leurs pancartes, les manifestants appellent notamment à l'égalité des droits humains.

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avec AFP , modifié à
Donald Trump est en visite officielle en Israël lundi. Après avoir visité le Saint-Sépulcre, il s'est rendu au mur des Lamentations, une première pour un président américain en exercice.

Le président américain Donald Trump est arrivé lundi en Israël, pour une visite officielle express de 24 heures, avec la volonté de raviver les négociations en vue d'une paix apparemment insaisissable entre Israéliens et Palestiniens. Air Force One s'est posé peu avant 12h30 (10h30 heure française) à l'aéroport Ben Gouriou où il a été accueilli par son homologue israélien Reuven Rivlin, avant d'entamer une visite riche de symboles et de questions quant à sa substance.

Une visite dans la vieille ville de Jérusalem. Donald Trump a visité lundi après-midi à Jérusalem le Saint-Sépulcre, lieu le plus saint du christianisme. Puis, sous très haute protection, il a parcouru les quelques centaines de mètres à travers les ruelles séculaires de la Vieille ville de Jérusalem, jusqu'au mur des Lamentations, site de prière le plus sacré pour les juifs. En surplomb du mur s'étend l'esplanade des Mosquées (le mont du Temple pour les juifs), troisième lieu saint de l'islam. Donald Trump a touché alors de près les complexités israélo-palestiniennes, qui mettront à l'épreuve son vœu proclamé de présider à "l'accord ultime" mettant fin à l'un des plus vieux conflits du monde. Il se rendra ensuite mardi en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël.