Teddy Riner fait découvrir l'Insep, son lieu d'entraînement

Bienvenue à l'Insep

Teddy Riner fréquence l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance depuis ses 14 ans. Il en a 28 ans et s'y entraîne toujours. Comme lui, d'autres figures du sport y sont passées comme Laura Flessel ou Tony Parker.

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Colosse

Il chausse du 49,5, pèse plus de 130 kilos et mesure 2,04 m. Un colosse. Pourtant, Teddy Riner l'assure : "Je ne suis pas le plus gros ni le plus grand dans ma catégorie", celle des plus de 100 kilos.

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"Il faut tout le temps s'adapter"

Etre en sport études lui a permis une vie hors norme, mais assortie de contraintes, comme ne pas voir souvent sa famille ou ne pas vivre comme les jeunes de son âge. ""C’est une façon de vivre. On s’adapte. C’est aussi la philosophie du judo, du sport de haut niveau, il faut tout le temps s’adapter"

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Avec son entraîneur de l'équipe de France, Franck Chambily

Pas le même gabarit, mais la même détermination. Ensemble, entraîneur et sportif sont allés très loin. Teddy Riner totalise -pour l'heure- un palmarès de dix titres mondiaux et deux médailles d'or olympiques.

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Programme d'entraînement

Légèrement blessé à la main, Teddy Riner n"enfile pas de kimono mais n'en oublie pas pour autant les exercices au dojo. Pour lui, ce sera cardio et vélo aujourd'hui.

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Le stade couvert d'athletisme

La magnifique salle d’athlétisme de l'Insep sert aussi de salle d'entraînement au judoka : "Je viens souvent m’entraîner sur la piste, je fais des escaliers. Ils font mal eu cœur."

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Décontraction en balnéothéraie

L'Insep possède aussi des salles de balnéo, dont une réservée à l'équipe de France de judo. Teddy Riner s'y rend après chaque entraînement. Il doit enchaîner bain chaud et bain froid. S'y trouvent aussi un hammam, un jacuzzi et une salle de cryothérapie.

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Sur le mur des champions

C'était son rêve quand il est arrivé à 14 ans : figurer sur le mur des champions. Un rêve réalisé 4 ans plus tard quand il a obtenu son premier titre mondial à 18 ans. "La première chose que j’ai fait après avoir gagné mon premier titre mondial, c’est me dire que j’allais enfin avoir ma photo."

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La notoriété

Parler aux enfants, il ne rate pas l'occasion, lui qui a le souvenir d'un champion qui lui avait refusé un autographe. Mais la notoriété ne change pas grand-chose : "Ça ne se gère pas, on est qui on est. Chacun a sa vie, ses rêves, je suis déjà content de ce que j’ai réalisé dans ma vie", glisse-t-il.

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Objectif Tokyo 2020

Si Teddy Riner n'a pas raccroché après Rio, c'est que les objectifs demeurent. "Tokyo, c’est l’objectif ultime, parce que réussir là-bas, là où le judo a commencé, c’est quelque chose à faire." Il pense aussi à Paris 2024, parce qu'il a "envie de terminer" sa carrière "à la maison."

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A.D , modifié à
Le judoka, dix fois champion du monde, a emmené Nikos Aliagas à l'Insep, où il s'entraîne depuis ses 14 ans.

L'institut national du sport, de l'expertise et de la performance est la deuxième maison de Teddy Riner. Ce complexe d'excellence, le sportif l'a intégré à 14 ans. Il en a 28 aujourd'hui et a donc passé la moitié de sa vie à fouler ces tatamis. Entre temps, il a décroché pas moins de dix titres mondiaux et deux médailles d'or aux Jeux Olympiques. Et vise désormais Tokyo 2020. Le judoka a offert à Nikos Aliagas une visite du site, où il s'entraîne toujours afin d'atteindre son "but ultime".