Sergio Pérez a remporté le Grand Prix d'Azerbaïdjan ce dimanche. 1:27
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avec AFP / Crédits photo : GIUSEPPE CACACE / AFP , modifié à
Le Mexicain Sergio Pérez a remporté ce dimanche le Grand Prix d'Azerbaïdjan, devançant son coéquipier Max Verstappen. Parti en pôle position dans les rues de Bakou, Charles Leclerc n'a pu que constater la supériorité des Red Bull. Côté français, Pierre Gasly et Esteban Ocon terminent hors des points, respectivement 14e et 15e. 

Sur une autre planète. Entre Sergio Pérez, vainqueur du Grand Prix d'Azerbaïdjan dimanche et son coéquipier Max Verstappen, leader au championnat, arrivé en deuxième position, les Red Bull n'ont laissé aucune chance à leurs adversaires dans les rues de Bakou. "Tout a fonctionné aujourd'hui pour nous !", a réagi Pérez après l'arrivée de la 4e manche de la saison. Il s'était déjà imposé à Bakou en 2021 et devient le premier pilote à s'imposer deux fois sur ce circuit, en y ajoutant sa victoire lors de la course sprint samedi.

Sur les rives de la mer Caspienne, où l'on attendait davantage de spectacles dans les étroites et piégeuses rues de la capitale azerbaïdjanaise, le poleman Leclerc n'aura pas résisté bien longtemps à l'assaut des Red Bull. Deuxième sur la grille, Verstappen a pris l'avantage sur le Monégasque à l'entame du 4e tour, Pérez à l'entame du 6e. L'intervention de la voiture de sécurité aurait pu rebattre les cartes, d'autant que Verstappen, appelé trop tôt dans les stands pour changer ses pneus, s'est retrouvé derrière Pérez et Leclerc.

"Ils jouent dans une autre catégorie lorsqu'il s'agit de la course"

"La voiture de sécurité a été quelque peu malvenue", a reconnu le Néerlandais. Mais à la relance de la course, Leclerc s'est à nouveau fait dominer par "Mad Max". Jamais le pilote de la Scuderia ne reverra les surpuissantes monoplaces de l'équipe autrichienne, qui n'ont fait que creuser l'écart avec le reste de la grille. Il s'agit du troisième doublé en quatre GP pour Red Bull. 

À l'arrivée, plus de 20 secondes séparent Verstappen de Leclerc. "Ils jouent dans une autre catégorie lorsqu'il s'agit de la course", a réagi, désabusé, le Monégasque à l'arrivée. "Ils ont tellement plus de rythme que nous, tout le monde travaille d'arrache-pied pour comprendre ce que nous pouvons faire en course pour combler l'écart". Grand gagnant du week-end, Pérez repart d'Azerbaïdjan avec 36 des 37 points offerts ce weekend. Seul le point du meilleur tour, récupéré par le Britannique George Russell (Mercedes), lui échappe.

Alonso éjecté du podium

La veille déjà, le Mexicain s'était imposé sur le sprint, prenant les huit points de la victoire. Grâce à ses deux victoires du week-end, le pilote de 33 ans a réduit l'écart avec Verstappen au championnat et pointe désormais à seulement six longueurs du double champion du monde en titre. Derrière, l'Espagnol Fernando Alonso (Aston Martin), conserve la 3e place au général. Il termine pour la première fois depuis la saison hors du podium, à la 4e place.

 

La quatrième manche de la saison a marqué le retour le samedi d'une course sprint, un format instauré en 2021 et que l'on retrouvera sur cinq autres GP cette saison. Mais, contrairement à ce qui se faisait jusqu'à présent, la F1 a revu son format pour assurer le spectacle. Ainsi, le sprint, qui déterminait habituellement la grille du GP disputé le lendemain, n'a désormais plus aucune incidence pour la journée du dimanche. Il dispose aussi de sa propre séance de qualifications disputée plus tôt le samedi lors de laquelle Leclerc avait signé la pole.

Frayeur pour Ocon

Afin de déterminer la grille de départ du GP, les pilotes avaient disputé vendredi une première séance de qualifications où, là déjà, le Monégasque, avait brillé. Roi de la pole sur le tracé azerbaïdjanais, Leclerc n'est - une nouvelle fois - pas parvenu à confirmer son rang en course. Le Monégasque n'a toutefois pas tout perdu puisqu'il signe en Azerbaïdjan son premier podium de la saison pour Ferrari - et le premier de la Scuderia sous l'ère de Frédéric Vasseur, arrivé en janvier à la tête de l'écurie italienne.

Derrière, les Français Pierre Gasly et Esteban Ocon, finissent respectivement 14e et 15e. Ocon, passé par les stands pour la première fois de la course lors du dernier tour (un arrêt minimum est obligatoire lors du GP, sous peine d'être disqualifié), s'est d'ailleurs fait une belle frayeur en découvrant au dernier moment des photographes sur la voie des stands.