Pour les enfants, le test salivaire est moins invasif et agressif que le test par prélèvement nasal. 1:10
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Europe 1 , modifié à
Les tests salivaires arrivent dans les établissements scolaires de la zone C à partir de lundi, une semaine après celles de la zone A. Les écoles maternelles et les primaires seront les premières ciblées, en particulier celles situées dans les zones de fortes contaminations, indique sur Europe 1 Delphine Bürkli, maire DVD du 9e arrondissement de Paris.
INTERVIEW

À l’issue des vacances d’hiver, le ministère de la Santé doit déployer les tests salivaires dans l’ensemble des écoles afin de mieux traquer le Covid-19 dans les établissements. Le gouvernement mise sur 200.000 tests réalisés chaque semaine dans les écoles. À partir de lundi, les élèves de la zone C, de retour en classe, commenceront à éprouver le dispositif, une semaine après ceux de la zone A, rentrés le 22 février. "Il est fondamental de tester massivement pour garder les écoles ouvertes. C’est ça l’enjeux", fait valoir dimanche au micro d’Europe Soir Delphine Bürkli, maire DVD du 9e arrondissement de Paris (zone C).

À Paris, les maternelles et écoles primaires seront les premiers établissements concernés par la campagne, dans la mesure où les tests par prélèvement nasal sont impressionnants et parfois douloureux pour les plus jeunes. Les écoles commenceront par demander aux parents de remplir un formulaire pour obtenir leur consentement. "À partir des données des autorités sanitaires à Paris, ce sont les écoles les plus à risques qui seront ciblées et testées régulièrement pour une meilleure efficacité", indique Delphine Bürkli. "L’ARS dispose d’une cartographie où figure les lieux avec le plus de cas détectés. C’est à partir de cette carte que nous pourrons cibler les écoles les plus à risques", précise-t-elle.

Un retard à l'allumage ? 

Mais dans la zone A, ou théoriquement la campagne de dépistage par les tests salivaires a débuté le 22 février, le dispositif n’est pas encore arrivé dans toutes les écoles. "On a bien eu l’annonce de la mise en place de ces tests salivaires, par les médias et par une réunion ministérielle, […] mais depuis aucune nouvelle  ! Et cela fait une semaine que nous sommes rentrés", s’agace ainsi auprès d’Europe 1 Cécile Diener-Froelicher présidente du SNALC Aquitaine, qui enseigne dans un collège de Bordeaux. "J’espère qu’il y aura une accélération de la part des services de l’Education nationale", réagit Delphine Bürkli. "Il faut que le dispositif puisse être massivement mis en place à l’échelle de tous les territoires.", conclut l'édile.