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Nîmes : dans le quartier Pissevin, les habitants espèrent que la présence policière perdure

Alexis Bourdon (à Nîmes) . 1 min

Couvre-feu, présence policière augmentée... Le quartier Pissevin à Nîmes connaît de nouvelles mesures pour lutter contre le trafic de drogue et la délinquance des plus jeunes. Les riverains saluent de bonnes initiatives mais craignent déjà le départ des forces de l'ordre, alors que les narcotrafiquants ne comptent pas baisser les armes.

L'instauration d'un couvre-feu pour les mineurs ne réduit pas l'inquiétude des habitants du quartier Pissevin à Nîmes. Certes, dans ce grand ensemble du sud-ouest de la France, miné par le trafic de drogue, la récente augmentation de la présence policière est saluée par les habitants

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Une pression qui rassure

Dans les rues désertes du quartier, les forces de l'ordre ne passent pas inaperçues. Le balai des camions de CRS est incessant et à cela, s'ajoute des patrouilles de policiers dans des voitures banalisées. Objectif : maintenir la pression sur les trafiquants de drogue. Une présence qui rassure ce résident du quartier, qui aimerait désormais voir rester les policiers.

"Je préfèrerais qu'ils soient là tout le temps, pour dégager ces racailles. On en a marre de ces gens-là, des tirs, des meurtres, du trafic en général... On en a marre que des gens meurent pour rien", insiste-t-il au micro d'Europe 1. 

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Les narcotrafiquants bien décidés à ne pas baisser les armes

Mais d'autres, plus résignés, redoutent déjà de nouvelles fusillades, malgré le dispositif mis en place par la police municipale. "Ça ne change rien, ils sont là pour faire un peu de répression, pour protéger un petit peu... Mais à 4 heures du matin, ils (les trafiquants ndlr) se tirent dessus à coups de kalachnikov. Ce ne sont pas les CRS présents qui empêcheront ça d'arriver", juge-t-il.  

Preuve du climat qui règne, la majorité des commerces reste rideaux baissés pour des raisons de sécurité. Dans des messages publiés sur les réseaux sociaux, les narcotrafiquants, eux, ne semblent pas vouloir baisser les armes. Ils assurent que n'importe qui peut être criblé de balles. Même les enfants seront visés.