«J'espère qu'ils seront bien gardés» : près de la prison de Vendin-le-Vieil, les riverains inquiets de vivre à côté de dangereux détenus
L'arrivée des détenus les plus dangeureux de France dans la prison de Vendin-le-Vieil inquiète les riverains de l'établissement pénitentiaire. Si certains ont été rassurés par la présence policière en nombre lors des premiers transferts, d'autres appréhendent l'arrivée de certains prisonniers, et notamment l'arrivée de Mohamed Amra.
Ils sont pour le moment 17, mais bientôt une centaine. Cette semaine, la prison de haute-sécurité de Vendin-le-Vieil a ouvert ses portes à ses premiers pensionnaires. Ici, les détenus les plus dangereux de France purgeront leur peine. De quoi inquiétés les riverains vivant autour de l'établissement pénitentiaire, surtout au vu des profils qui y vivront.
"On sait qu’ils ne sont pas loin de chez nous… C’est vrai que ça fait peur", résume Yohan au micro d'Europe 1, après l'arrivée des premiers narcotrafiquants dans les lieux. Ce père de famille a l’habitude d’aller avec ses enfants dans un parc situé à 200-300 mètres à vol d’oiseau de l’établissement pénitentiaire.
Des riverains partagés
"Ce sont des grands bandits, pas des petits joueurs quoi. Quand on sait que certains arrivent à s'évader. Leurs évasions sont très bien organisées, il y a du monde derrière tout ça. Donc, j'espère qu'ils seront bien gardés", souligne-t-il. "Mais est-ce vraiment une bonne idée de rassembler les plus grands détenus au même endroit ?" se demande-t-il. Juste à côté de sa maison, Audrey, elle, semble désormais plus rassurée depuis ce mardi et les premiers transferts de narcotrafiquants sous haute surveillance.
Des transferts qui dureront jusqu'à la fin de l'été
"On voit tout ce qui est mis en place pour que ce soit fait en sécurité. Donc, je pense que je vais continuer de revenir au parc malgré cela… Malheureusement, il faut bien les mettre quelque part", dit-elle, l'air fataliste. Mais d’autres riverains craignent l’arrivée de Mohamed Amra dans l’établissement pénitentiaire. En attendant, les transferts des narcotrafiquants se poursuivront jusqu'à la fin de l'été.