189 touristes ont été sectionnés pour expérimenter des "vacances tests" en Grèce. (Photo d'illustration) 1:24
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Pierre Herbulot, édité par Laetitia Drevet
Une agence de voyage néerlandaise est décidée à prouver que les touristes pourraient voyager sans risque cet été. Pour cela, elle organise un séjour test en Grèce avec 189 "cobayes" qui devront effectuer deux tests à l'aller, deux tests au retour et s'engager à ne pas quitter leur hôtel du séjour. 

Pas de comprimés à avaler ni de vaccin à tester. La mission des 189 cobayes est simple : bronzer au bord de la piscine. Face à un été qui sera sans doute perturbé par la pandémie de Covid-19, les agences de voyage sont prêtes à tout tenter pour permettre à leurs potentiels clients de partir en vacances. Pour prouver qu'il est possible de voyager sans risque, une agence néerlandaise organise en ce moment des vacances tests en Grèce.

Deux tests à l'aller et deux autres au retour

Les gouvernements néerlandais et grecs ont validé le projet, mais à certaines conditions. Les touristes sélectionnés doivent effectuer en tout quatre tests antigéniques et PCR, deux à l’aller puis deux au retour, ceux-là assortis d'une quarantaine de cinq jours. Pendant les vacances, il leur est interdit de sortir du complexe hôtelier. C'est le seul moyen de préserver la "bulle de voyage", explique Cécile Revol, directrice générale pour la France de l’agence Sunweb, à l’origine de ce test grandeur nature.

L'agence espère séduire d'autres gouvernements

"Il y a des gens qui partent en club 'all inclusive' pendant une semaine et qui ne quittent pas l’hôtel. C’est ce type de projets et d’expériences que l’on propose. On a choisi un hôtel cinq étoiles. L’idée est que les clients bénéficient de véritables vacances, de soleil, de nourriture grecque… De tout ce que ce magnifique pays a à offrir", détaille-t-elle au micro d'Europe 1.

L'agence espère montrer au terme du séjour qu’il est possible de voyager sans emporter ou rapporter le virus dans ses valises. A quelques mois des vacances d'été, elle espère, si ce protocole est un succès, séduire d'autres gouvernements européens.