2.500 des 10.000 marchés alimentaires de France vont être autorisés à ouvrir cette semaine, alors que le pays commence sa troisième semaine de confinement. 1:19
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Marion Gauthier, édité par Ariel Guez , modifié à
Au micro d'Europe 1, Monique Rubin, présidente de la Fédération nationale des marchés de France, revient sur l'autorisation accordée à 2.500 marchés alimentaires de rouvrir cette semaine. Elle affirme que la sécurisation de la population et des commerçants sera effective, par l'application de règles sanitaires strictes. 

Alors que le confinement entre dans sa troisième semaine ce mardi, un quart des 10.000 marchés alimentaires de France, couverts ou de plein air, vont pouvoir rouvrir en respectant des protocoles sanitaires stricts face à l'épidémie de Covid-19. Un "soulagement" pour Monique Rubin, présidente de la Fédération nationale des marchés de France. "Si on n’était pas dans une crise aussi dramatique que celle que l'on vit, je sauterais de joie", explique-t-elle au micro d'Europe 1.

"La situation était dramatique pour les producteurs"

"C'est la réelle possibilité pour les producteurs de pouvoir écouler leurs productions parce que la situation était dramatique pour eux", rappelle Monique Rubin. Depuis sept jours, les marchés étaient fermés et certains producteurs n'ont pas hésité à trouver d'autres moyens pour vendre leurs fruits et légumes, comme le service "Rungis livré chez vous". "On devait apporter toutes les possibilités de sécurisation pour la population et pour les commerçants", se félicite Monique Rubin. 

"Le marché existe depuis que le monde est monde"

Néanmoins, pas question de déroger aux règles de distanciation physique. "Il faut qu'il y ait un espace d'un mètre entre l'étalage du commerçant et le consommateur. Il faut qu'entre chaque consommateur, il y ait aussi un espace", explique Monique Rubin. "On met des petits scotchs par terre, on met des ficelles, on met des cagettes tous les mètres : il ne faut pas se toucher", continue-t-elle.

Coronavirus ou pas, donc, les marchés continueront de se monter les samedis matin. "Vous savez, le marché, ça existe depuis que le monde est monde et on doit préserver impérativement nos activités", poursuit-elle. "On ne veut pas mourir et les marchés vont continuer à vivre ! Justement en travaillant de façon très rigoureuse".