Publicité
Publicité

Agressions faites aux femmes dans les transports : «Tant qu'il y aura un tabou, c'est évident qu'on ne pourra pas y répondre», affirme Alice Cordier

Europe 1 . 1 min

Ce vendredi, trois femmes ont été agressées au couteau par un homme de nationalité malienne, sous OQTF et connu des services de police. Selon Alice Cordier, présidente du collectif Némésis, il existe un tabou autour des agressions faites aux femmes en France et que tant qu'il existera "on ne pourra pas y répondre".

Un homme d'une vingtaine d'années, sous OQTF et connu des services de police, a poignardé trois femmes dans trois stations de métro de la ligne 3, ce vendredi 26 décembre. Ce dernier a été arrêté à son domicile quelques heures plus tard, il est toujours en garde à vue. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Pourquoi est-ce que cet homme, donc un prédateur, est dans nos transports ?"

Dans Eliot Deval et vous, Alice Cordier, présidente du collectif Némésis, affirme que des agressions contre les femmes "ça arrive tous les jours". Elle estime qu'il existe aujourd'hui "un tabou" autour de ce sujet en France : "La vérité c'est qu'aujourd'hui, il y a un tabou énorme parce que dans énormément de cas, je prends des pincettes en le disant, mais les chiffres du ministère de l'Intérieur le montrent, il y a une surreprésentation d'étrangers dans les faits d'agressions sexuelles dans les transports en commun. 62 % des agressions sexuelles en 2024 dans les transports franciliens sont faits d'étrangers". 

Pour répondre à ces agressions qui touchent des femmes de "tout âge", Alice Cordier estime qu'il faudrait donner "la possibilité aux femmes de se défendre en les formant" en apprenant le "self-defense". Et "tant qu'il y aura un tabou sur la question migratoire et les violences faites aux femmes, c'est évident qu'on ne pourra pas résoudre" le problème. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

La présidente du collectif Némésis se demande même "pourquoi est-ce qu'on a une Justice qui ne protège pas les victimes des agressions sexuelles ?". "Pourquoi est-ce que cet homme, donc un prédateur, est dans nos transports ? Combien d'agresseurs est-ce que l'on croise tous les jours ? Pourquoi est-ce qu'on a un État qui est faible au point de mener les femmes à vivre avec des potentiels criminels ?".