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Sécurité routière : les excès de vitesse à plus de 50km/h au-dessus de la limite deviennent un délit

Europe 1 . 1 min
Sécurité routière : les excès de vitesse à plus de 50km/h au-dessus de la limite deviennent un délit
© Jean-Marc Barrere / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Il y aura du changement sur les routes. À partir du 29 décembre, les excès de vitesse de plus de 50km/h au-dessus de la limite autorisée deviennent un délit. Ces très grands excès de vitesse pourront être punis d'une peine de trois mois d'emprisonnement et jusqu'à 3.750 euros d'amende.

Un décret publié ce mercredi au Journal officiel précise qu'à partir du 29 décembre prochain, les excès de vitesse de plus de 50km/h au-delà de la vitesse maximale autorisée deviennent un délit et non plus une contravention en application de la loi du 9 juillet 2025. Une loi qui porte sur la "création de l'homicide routier et visant à lutter contre la violence routière", précise la délégation interministérielle à la Sécurité routière dans un communiqué. 

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"Nous envoyons un message clair : la violence routière n'est plus tolérée",

Désormais, ces très grands excès de vitesse pourront être punis d'une peine de trois mois d'emprisonnement et jusqu'à 3.750 euros d'amende, "avec inscription au casier judiciaire". Jusqu'ici, ils encouraient une contravention de cinquième classe, la plus élevée, sauf en cas de récidive. La Sécurité routière a salué "une réponse judiciaire plus ferme". 

Rouler à une vitesse excessive "constitue un comportement particulièrement dangereux, susceptible de causer de lourds dommages en cas d'accident" et "réduit le temps de réaction, allonge la distance de freinage, diminue le contrôle du véhicule et augmente les forces d'impact lors d'une collision", rappelle le communiqué de la Sécurité routière. 

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En 2024, la Sécurité routière a relevé plus de 63.000 excès de vitesse "supérieurs ou égaux à 50km/h au-dessus de la vitesse maximale autorisée", soit une hausse de 69% par rapport à 2017. Le fait que ces comportements deviennent un délit, "nous envoyons un message clair : la violence routière n'est plus tolérée", indique Marie-Pierre Vedrenne, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur. 

Les automobilistes roulant trop vite verront aussi leur véhicule confisqué et leur permis suspendu pendant trois ans. Ils auront interdiction "de conduire certains véhicules terrestres à moteur" pendant cinq ans ou plus et devront suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière.