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Insécurité : «On a du mal à faire comprendre aux jeunes que la mort n'est pas un jeu», déclare une directrice d'école

Europe 1

L'insécurité est une des préoccupations principales pour les Français et l'actualité le montre chaque jour. Ce vendredi, trois femmes ont été poignardées par un homme de nationalité malienne, sous OQTF, et connu des services de police. Une violence qui inquiète les parents, mais moins les enfants, selon une directrice d'école.

Un homme, de nationalité malienne, connu des services de police et sous OQTF, a poignardé trois femmes dans trois stations de la ligne 3 du métro parisien. Un nouveau fait divers qui illustre la montée de la violence dans la société. Une insécurité qui inquiète les parents mais pas les enfants. 

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"Ils minimisent énormément la souffrance, la mort"

Dans Eliot Deval et vous, sur Europe 1, Marguerite, qui était intervenue pour sauver une femme brésilienne d'une tentative de viol à la fin du mois d'octobre dans le RER C, est directrice d'école. Face à cette situation qui touche la France, elle constate que les "parents ont plus peur que les élèves". "J'ai l'impression qu'ils vivent dans un monde de violences perpétuelles, donc ils minimisent énormément la souffrance, la mort", affirme-t-elle.  

"Ils n'ont plus le même lien que nous nous avions avec les agressions parce que c'est un petit peu le quotidien. Aujourd'hui, dans les films, ce sont les braqueurs de banque les héros. Les criminels sont les héros. Les enfants baignent dans une violence constante qui fait qu'ils ont du mal à faire la différence entre la réalité et les films. J'ai l'impression qu'ils sont vraiment dans un monde virtuel. On a du mal à leur faire comprendre que la mort n'est pas un jeu".