Rennes : un agent SNCF à l'origine d'une fausse alerte à la bombe paralyse le trafic pendant deux heures

Plusieurs TGV au départ et à destination de la gare de Rennes ont été supprimés à cause d'une alerte à la bombe.
Plusieurs TGV au départ et à destination de la gare de Rennes ont été supprimés à cause d'une alerte à la bombe. © DAMIEN MEYER / AFP
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Selon les informations de "Ouest-France", un cheminot de la SNCF est à l'origine d'une fausse alerte à la bombe dans la gare de Rennes, dimanche matin, qui a paralysé le trafic pendant deux heures. 

Une alerte à la bombe dimanche matin a poussé les policiers de Rennes à interrompre le trafic ferroviaire pendant deux heures, ainsi que la circulation automobile aux alentours de la gare. Les forces de l'ordre n'ont rien trouvé, rapporte Ouest-France.

À l'origine de la fausse alerte... un agent SNCF ivre

Vers 9h20 dimanche, la SNCF a reçu un appel indiquant qu'une bombe se trouvait sous le pont Saint-Hélier, sur lequel passent les TGV pour partir ou arriver à la gare de Rennes. Un périmètre de sécurité a alors été rapidement mis en place le temps de la "levée de doute". Après deux heures de vérifications, les policiers et les militaires de la force Sentinelle mobilisés n'ont rien trouvé.

 

Le quotidien indique par ailleurs que l'homme à l'origine de cette fausse alerte à la bombe est... un cheminot. En état d'ivresse, il"devait prendre le train vers Paris" et "avait peur de le manquer". 

L'agent SNCF, qui se trouvait dans la gare de Rennes lorsqu'il a été interpellé, a été placé en garde à vue. Selon un porte-parole de la SNCF interrogé par le quotidien, cet acte est considéré comme une faute grave et pourrait mener au licenciement du salarié. La SNCF devrait porter plainte et diligenter une enquête interne. L'homme risque 30.000 euros d'amende et jusqu'à deux ans de prison.