Nouvel An : ces particuliers qui passent par la Pologne pour se procurer des feux d'artifice
À quelques heures du passage à la nouvelle année, les forces de l'ordre redoublent de vigilance pour stopper la circulation d'engins pyrotechniques dans le pays. Car malgré l'interdiction de vente dans de nombreuses régions, plusieurs particuliers commandent des feux d'artifice en ligne dans des pays étrangers, notamment en Pologne.
Plus que quelques heures avant le passage à l'année 2026. Partout en France, les communes s'activent pour préparer les feux d'artifice qui illumineront le ciel de 2026. Mais, de nombreux particuliers tentent aussi de s'en procurer, parfois pour les utiliser contre les forces de l'ordre.
Et si les feux d'artifice ont été interdits à la vente dans plusieurs régions du pays, des petits malins arrivent encore à s'en procurer, en passant la frontière ou en commandant à l'étranger, notamment en Pologne. Ainsi, selon les douanes françaises, plus de 80% des colis contenant des engins pyrotechniques interceptés proviennent de Pologne. Car dans ce pays, les règles en matière d'artifice sont beaucoup plus souples, ce qui permet leur prolifération et ainsi leur envoi vers la France.
Des engins pyrotechniques parfois dangereux
Or, comme la Pologne fait partie de l'Union européenne, ces colis sont très peu contrôlés en vertu de la libre circulation des biens. Un phénomène inquiétant, d'autant que deux tiers des pétards saisis sont classés de catégorie F2, c'est-à-dire à l'usage strictement encadré et potentiellement dangereux.
Bien au fait de la situation, les services des douanes françaises ont annoncé un renforcement de leur surveillance sur les envois en provenance de Pologne, mais aussi sur ceux venant d'Allemagne et de République Tchèque. Le 16 décembre, les douaniers du Haut-Rhin ont ainsi saisi 279 engins pyrotechniques répartis dans 6 colis en provenance de Pologne et destinés à trois particuliers français.