Nouvel An : ce tout petit pays est déjà passé en 2026
Alors que le monde se prépare à entrer en 2026, certaines régions du globe célèbrent la nouvelle année bien avant d’autres. Découvrez comment la ligne de changement de date crée un tour du monde unique des premières et dernières fêtes du Nouvel An.
Tic tac, le passage à minuit pour entrer en 2026 arrive à grand pas. Et quand on pense à la Nouvelle Année, c'est souvent la ville de Sydney en Australie ou Times Square à New York qui nous viennent en tête.
Mais en réalité, la première à accueillir le Nouvel An se trouve loin de ces grandes métropoles : c'est Kiribati, une petite nation du Pacifique, qui est le tout premier endroit sur Terre à célébrer le passage à l'année suivante. Depuis 11h, heure de Paris, nous sommes déjà en 2026 dans cette minuscule république insulaire.
Kiribati : le premier à fêter la Nouvelle Année
Le pays de Kiribati détient le titre de "premier à entrer dans la Nouvelle Année", grâce à un ajustement unique de sa ligne de changement de date.
Avant 1995, la ligne passait plus à l'ouest, mais Kiribati a décidé de la déplacer vers l'est pour inclure l'île de Kiritimati (ou Christmas Island), la plus grande île du pays. Résultat : Kiritimati se retrouve être le premier endroit habité à fêter le passage à la nouvelle année.
La Nouvelle-Zélande et d'autres villes du Pacifique
Juste après Kiribati, c'est la Nouvelle-Zélande qui célèbre le Nouvel An. La capitale Wellington, ainsi que la plus grande ville Auckland, accueillent la nouvelle année environ 2 heures après Kiritimati, à 12h UTC.
D'autres grandes villes de la région suivent rapidement, comme Sydney, en Australie, qui fêtent la nouvelle année peu après. Ces célébrations sont suivies par de nombreuses îles du Pacifique, notamment Samoa et Tonga, qui, elles aussi, seront parmi les premières à accueillir 2026.
Les grandes métropoles et le passage à minuit
Une fois que la Nouvelle-Zélande a célébré, il ne reste plus beaucoup de temps avant que de grandes villes d'autres continents ne marquent le passage à minuit. Tokyo, au Japon, fête la nouvelle année quelques heures après, à 15h UTC. Puis, Pékin (Chine), Manille (Philippines), et des villes en Asie du Sud-Est entrent dans la danse à des horaires similaires.
Côté Europe, ce sont les villes comme Paris, Londres, et Berlin qui vont ensuite fêter, suivies par des villes d'Amérique comme New York, Los Angeles, et Buenos Aires.
Baker Island et Howland Island : les dernières à fêter
Mais ce n’est pas fini ! Tandis que Kiribati et les îles du Pacifique sont les premières à voir la nouvelle année, il existe deux endroits méconnus, Baker Island et Howland Island, qui sont les dernières terres à fêter le passage à l'année suivante.
Ces îles, situées à seulement quelques centaines de kilomètres de Kiritimati, font partie des territoires non habités des États-Unis, et n'ont donc pas de population.
Baker Island et Howland Island sont en réalité à l'ouest de la ligne de changement de date, et la date y change bien après celle de Kiritimati, ce qui les place comme les dernières à entrer dans la nouvelle année.
Un drôle de paradoxe : ces îles, à peine visibles sur une carte et complètement désertes, marquent la fin de l'année mondiale. Cependant, elles n'ont aucune célébration, car il n’y a personne pour fêter.
Pourquoi cette ligne de changement de date ?
La ligne de changement de date n’est pas une ligne droite, elle suit des courbes pour tenir compte des territoires humains. L'idée principale est de s’assurer qu’il y ait toujours 24 heures dans une journée, partout sur la planète, tout en prenant en compte les différents fuseaux horaires.
Le cas de Kiribati est d’autant plus intéressant qu'il montre comment l’humanité peut modifier des conventions géographiques pour s'adapter à des besoins spécifiques.
Dans ce cas, l’objectif était d'unifier la date pour toutes les îles du pays, afin que les habitants de Kiribati soient en phase avec leurs voisins du Pacifique.