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85 % des Français jugent l'année 2025 mauvaise pour le pays et restent pessimistes pour 2026

Europe1.fr . 2 min
85 % des Français jugent l'année 2025 mauvaise pour le pays et restent pessimistes pour 2026.
85 % des Français jugent l'année 2025 mauvaise pour le pays et restent pessimistes pour 2026. © Mustafa Hatipoglu / ANADOLU / Anadolu via AFP

Selon un sondage Ipsos, 85 % des Français jugent 2025 mauvaise pour le pays et seulement 41 % se disent optimistes pour 2026. Malgré ce pessimisme, beaucoup veulent se recentrer sur la famille, le sport et leur bien-être.

Selon un sondage Ipsos, publié ce lundi 29 décembre 2025, 85 % des Français considèrent que 2025 a été une mauvaise année pour leur pays, un pessimisme qui les place en tête mondiale, ex-aequo avec la Corée du Sud. 

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À titre de comparaison, 77 % des Hongrois, 76 % des Britanniques ou 71 % des Allemands partagent ce sentiment, tandis que seulement 68 % des Américains estiment que leur année nationale a été mauvaise.

Pour autant, sur le plan personnel, les Français semblent mieux résister : 55 % jugent que 2025 n’a pas été une mauvaise année pour eux ou leur famille. 

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Une légère amélioration par rapport à décembre 2024 et supérieure à la moyenne mondiale. À l’inverse, une majorité d’Américains (52 %) considèrent que leur vie familiale et personnelle a été moins positive.

L'année 2026 : un optimisme en berne

Les perspectives pour l’année à venir apparaissent encore plus sombres. Seuls 41 % des Français se disent optimistes pour 2026, bien en dessous de la moyenne mondiale (71 %). 

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Cette baisse de 9 points par rapport à 2025 place la France au dernier rang mondial. La défiance touche aussi l’économie : seulement 21 % des Français anticipent une amélioration de l’économie mondiale, contre 49 % en moyenne. Plus de la moitié (56 %) prévoit une récession, alors que la crainte d’un krach boursier reste relativement modérée (34 %).

Sur le long terme, seuls 17 % des Français pensent que leurs concitoyens retrouveront de l’optimisme, un chiffre lui aussi en dernière position mondiale.

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Famille, sport et digital... Les Français ont de nouvelles priorités personnelles

Malgré ce pessimisme, les Français expriment des intentions positives pour 2026 : 73 % souhaitent passer davantage de temps avec leurs proches, 57 % comptent faire plus d’exercice physique, tandis que 35 % envisagent de s’occuper davantage de leur apparence.

Une autre tendance intéressante concerne l’usage des réseaux sociaux : 40 % des Français souhaitent en réduire leur utilisation, légèrement au-dessus de la moyenne mondiale (37 %), signe d’une prise de conscience des effets de l’hyperconnexion sur le bien-être et les relations sociales.

Une Coupe du Monde qui ne convainc pas 

L’enthousiasme pour la Coupe du Monde 2026 en Amérique du Nord reste modéré : seuls 49 % des Français déclarent vouloir suivre le tournoi, loin derrière l’Argentine (87 %). Les inquiétudes climatiques se mêlent à cet intérêt mitigé, puisque 41 % des Français estiment qu’un match pourrait être annulé à cause d’événements météorologiques extrêmes.

Des enjeux sécuritaires qui inquiètent 

Les préoccupations sécuritaires restent vives : 61 % des Français pensent que l’immigration augmentera, et près de 7 sur 10 anticipent des troubles publics. 41 % craignent une attaque terroriste importante et 46 % jugent que leur lieu de vie sera moins sûr en 2026 qu’en 2025.

La guerre en Ukraine ne suscite pas plus d’espoir : 65 % des Français jugent improbable qu’elle prenne fin l’année prochaine, et 72 % estiment qu’il est peu probable que Donald Trump reçoive un prix Nobel de la paix.

Une crainte envers l'intelligence artificielle

Les enjeux climatiques restent une source de préoccupation : 83 % des Français anticipent une hausse des températures mondiales et 76 % une multiplication des événements climatiques extrêmes. Pourtant, seuls 32 % croient que le gouvernement adoptera des objectifs carbone plus ambitieux, contre 48 % de moyenne mondiale.

Du côté de l’intelligence artificielle, 73 % des Français craignent des destructions d’emplois, mais seulement 30 % pensent que de nouveaux emplois seront créés, plaçant la France au troisième rang mondial des pays les plus inquiets sur ce sujet.