Fête sauvage à Lyon : le parquet ouvre une enquête

© loictijsseling / Pixabay
  • Copié
avec AFP
Le parquet de Lyon a ouvert une enquête pour "mise en danger de la vie d'autrui" et "non-respect des mesures sanitaires", au lendemain d'une fête sauvage à Lyon qui a réuni quelque 300 personnes sur les quais de Saône, a-t-il indiqué mercredi à l'AFP.

Le parquet de Lyon a ouvert une enquête pour "mise en danger de la vie d'autrui" et "non-respect des mesures sanitaires", au lendemain d'une fête sauvage à Lyon qui a réuni quelque 300 personnes sur les quais de Saône, a-t-il indiqué mercredi à l'AFP. "L'enquête a été confiée à la Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP) du Rhône. Il s'agit à présent d'identifier les organisateurs de la fête avec l'exploitation notamment de la vidéosurveillance", a précisé le parquet, saisi par le préfet du Rhône dans le cadre de l'article 40 du Code de procédure pénale.

Marlène Schiappa : "J'enjoins les personnes qui ont participé à ce rassemblement à se faire tester et à s'isoler"

"Rassemblement irresponsable et inacceptable sur les quais. Compte tenu de la proximité de la Saône et du danger qu'aurait créé une intervention, le préfet a demandé aux forces de l'ordre de ne pas intervenir", avait tweeté la préfecture mardi en début de soirée quelques heures après les faits. Alors que la fête, avec musique et boissons, s'achevait un peu avant 20h, au-delà de l'horaire de couvre-feu, des participants avaient indiqué à un journaliste de l'AFP avoir eu vent de l'événement sur les réseaux sociaux, via lesquels des vidéos de la fête ont été diffusées.
Les images montrent des participants jeunes et le plus souvent non masqués, en train de boire et danser sur les quais de Saône ensoleillés. La fête aurait duré environ une heure, selon le quotidien régional Le Progrès.

 

"J'enjoins les personnes qui ont participé à ce rassemblement à se faire tester et à s'isoler. Il y avait très certainement des personnes positives dans cette foule et on voit que personne n'avait de masque", a déclaré la ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, mercredi sur Public Sénat. Elle leur a demandé en ce sens "d'être responsables".