Notre-Dame de Paris : un an après sa réouverture, plus de 11 millions de personnes ont déjà visité la cathédrale
Le monde entier a voulu voir de ses yeux la cathédrale qui a résisté aux flammes et qui est plus belle que jamais. Il y a un an, après cinq années d'un chantier titanesque, Notre-Dame de Paris rouvrait ses portes au public. Depuis, plus de 11 millions de personnes sont venues l'admirer.
Plus de 30.000 visiteurs par jour. Un an après sa réouverture au public, Notre-Dame de Paris connaît un véritable succès. La cathédrale a accueilli plus de 11 millions de visiteurs venus admirer les vitraux plus lumineux que jamais et une pierre blonde telle que les constructeurs du Moyen-Âge l'avaient connue. Des chiffres supérieurs à ceux d'avant l'incendie.
Une entrée toujours gratuite pour les visiteurs
En moyenne, entre huit et neuf millions de personnes franchissaient le seuil de la cathédrale, jusqu'au 15 avril 2019. Ce jour-là, alors en pleine restauration, un terrible incendie se déclenche à 18h20. Pendant des heures, les flammes dévorent la charpente, la flèche s'effondre, la voûte s'écroule. 400 pompiers sont sur le pied de guerre pour sauver Notre-Dame en péril, les tours menaçant de s'effondrer. Dans la nuit, Emmanuel Macron promet de rebâtir Notre-Dame en cinq ans.
Ce sera chose faite. Le 7 décembre 2024, la cathédrale était belle et bien rouverte au public lors d'une cérémonie retransmise dans le monde entier et en présence de plusieurs chefs d'État et de gouvernement, dont Donald Trump ou Volodymyr Zelensky. Le chantier a été financé grâce à 842 millions d'euros de dons. Et bien qu'il reste 140 millions d'euros de dons, "il en manque encore au moins l'équivalent" pour terminer la restauration de l'édifice, selon l'établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, qui lance un nouvel appel aux dons.
Aujourd'hui encore, la file d'attente s'allonge sur le parvis de la cathédrale, peu importe le temps qu'il fait. Les visiteurs individuels peuvent visiter cette cathédrale qui date du 12e siècle avec ou sans réservation et cela gratuitement. Pendant un temps, il avait été évoqué par la ministre de la Culture, Rachida Dati, l'idée de faire payer l'entrée à hauteur de cinq euros, une suggestion rejetée par le diocèse de Paris.