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Affaire Legrand-Cohen : pourquoi Arthur de Watrigant, directeur de l’information de «L’Incorrect» a-t-il été entendu par la police ?

Ugo Pascolo . 1 min

Le directeur de l'information de "L'Incorrect", Arthur de Watrigant, explique pourquoi il a été convoqué par la brigade de répression de la délinquance contre la personne dans le cadre de l'affaire Legrand-Cohen. En septembre dernier, le média avait publié une vidéo à l'origine du scandale. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

"Nous, on fait ce qu’il faut pour Dati, Patrick (Cohen) et moi." Cette phrase, prononcée par Thomas Legrand, est le point de départ d'un scandale. Celui d'une vidéo publiée par le média L'Incorrect qui semble mettre à nu une entente entre le chroniqueur, son collègue Patrick Cohen, et des cadres du PS pour nuire à Rachida Dati lors des municipales à venir de 2026. 

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Trois infractions

Trois mois plus tard, jeudi 4 décembre, le directeur de l'information de L'Incorrect, Arthur de Watrigant, est convoqué par "la Brigade de répression de la délinquance contre la personne" (BRDP), il raconte pourquoi au micro d'Eliot Deval et vous. "J'ai été convoqué en qualité de mise en cause. Convoqué librement, c'est-à-dire que ce n'était pas une garde à vue. Donc c'est une convocation d'audition, l'audition peut durer jusqu'à 4 heures, et si elle se prolonge, dans ces cas-là, ça devient une garde à vue. Le parquet envisage ou réfléchit à me poursuivre pour trois infractions. La première, c'est l'atteinte à l'intimité de la vie privée, par la captation, enregistrement de la vidéo. La deuxième, ça va de pair avec la première, c'est l'utilisation d'un document ou d'un enregistrement obtenu par une atteinte à la vie privée, par l'intimité de la vie privée. Et la troisième, celle-là, est un peu plus surprenante, et qui, j'avoue, m'a fait un peu rire, c'est la publication, la diffusion et la reproduction d'informations fausses de nature à troubler la paix publique."

Le dernier chef d'accusation laisse à supposer que L'Incorrect a diffusé une fake news. Mais, comme le rappelle Arthur de Watrigant "un huissier a constaté que les vidéos diffusées et les sous-titres qu'on avait ajoutés, parce qu'en effet c'était pas forcément audible tout le temps, étaient bien conformes aux rushs."