Covid-19 : le variant Omicron désormais majoritaire en France

Omicron covid
Le variant Omicron est désormais majoritaire en France (Illustration). © Justin TALLIS / AFP
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avec AFP
Un mois environ après son apparition en métropole, le variant Omicron du Covid-19 est désormais majoritaire parmi les infections en France. Le virus a connu une "progression importante" ces derniers jours, a constaté Santé publique France, qui souligne que près de 60% des tests criblés montrent un profil compatible avec ce variant.

Le variant Omicron est désormais majoritaire parmi les infections au Covid-19 en France, où le virus a connu une "progression importante" ces derniers jours, a constaté Santé publique France. "62,4% des tests criblés montraient un profil compatible avec le variant Omicron" au début de la dernière semaine de l'année, contre 15% la précédente, a constaté l'agence publique dans sa dernière enquête hebdomadaire, publiée jeudi soir.

Déjà majoritaire au Royaume-Uni et au Portugal

Cette progression du variant B.1.1.529, appelé Omicron, était attendue, car il est particulièrement contagieux et était déjà devenu majoritaire dans d'autres pays comme le Royaume-Uni et le Portugal. Il a contribué à la flambée actuelle de cas, qui ont dépassé les 200.000 par jour en France mercredi et jeudi.

Au total, les hôpitaux français accueillent 18.321 patients Covid dont 1.922 nouveaux admis uniquement entre mercredi et jeudi, et plus de 3.500 malades en soins critiques. Le variant Omicron avait fait son apparition en France d'abord sur l'île de La Réunion, le 30 novembre, puis en métropole début décembre.

Accélération des mesures sanitaires

Face au raz-de-marée de contaminations, le gouvernement a annoncé lundi de nouvelles mesures de restrictions sanitaires comme le recours obligatoire au télétravail dans les entreprises concernées ou le retour des jauges pour les événements publics.

L'exécutif a également décidé d'accélérer le calendrier pour le projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal, qui sera discuté dès lundi à l'Assemblée nationale puis le 5 janvier au Sénat avec une mise en œuvre espérée le 15 janvier. L'épidémie a fait au total 123.552 morts en France.