Santé : la vaccination contre les méningocoques désormais proposée au collège
La campagne de vaccination gratuite au collège contre le papillomavirus, désormais combinée avec celle contre certaines infections invasives à méningocoques, se déroulera de janvier à juin 2026, selon les régions, ont annoncé mercredi les ministères de la Santé et de l'Education.
Simplifier l’accès à la vaccination. Dès janvier prochain, les collégiens de 5e et de 4e pourront recevoir gratuitement deux vaccins en même temps : celui contre le papillomavirus (possible depuis la rentrée 2023-2024) et celui contre certaines infections invasives à méningocoque, une nouveauté. Une mesure conjointe des ministères de la Santé et de l’Éducation nationale, face à une recrudescence inquiétante des cas de méningite.
Une recrudescence des infections à méningocoque
L’an dernier, 616 cas d’infections à méningocoque ont été recensés en France. Un chiffre en apparence modeste, mais qui marque le plus haut niveau depuis 2010, selon les données sanitaires de Santé Publique France. Et la tendance ne faiblit pas cette année, notamment chez les enfants et les adolescents.
"Il y a de nouvelles souches qui touchent les individus jeunes, en bonne santé. Ils ont un système immunitaire encore en maturation et de nombreux contacts entre eux. L’idée, c’est donc de réaliser une sorte de rattrapage vaccinal pour les 11-14 ans, afin de les protéger d’une maladie potentiellement mortelle", explique l’infectiologue Benjamin Davido.
Une campagne conjointe dès janvier dans les collèges
Face à cette situation, le gouvernement a décidé de combiner la vaccination contre le papillomavirus, déjà proposée dans les collèges depuis 2023, avec celle contre les méningocoques. Cette double campagne, gratuite et basée sur le volontariat, concernera tous les élèves de 5e et de 4e. Les deux injections pourront être administrées le même jour, directement dans les établissements scolaires.
L’objectif est de simplifier l’accès à la vaccination et renforcer la protection collective des adolescents contre deux infections graves. Une initiative que les autorités sanitaires espèrent voir largement suivie par les familles.
