Mois sans tabac : pour les fumeurs qui sautent le pas, des bénéfices quasi-immédiats sur la santé
Chaque année en novembre, le "Mois sans tabac" encourage les fumeurs à poser définitivement leur cigarette. Alors qu'environ 25% Français de 18-75 ans fument, un sur deux souhaite arrêter. Et bonne nouvelle, les bénéfices sur la santé se font sentir dès les premières heures. Respiration, peau, cœur… le corps dit merci.
C’est le coup d’envoi du "Mois sans tabac", une initiative nationale qui invite les Français à écraser leur dernière cigarette jusqu’au 30 novembre. Aujourd’hui, un Français sur quatre fume, mais selon un récent sondage, un sur deux souhaite arrêter. L’objectif de cette campagne : inciter les fumeurs à franchir le pas, car "arrêter de fumer pendant 30 jours multiplie par cinq les chances de réussir", rappelle Santé publique France.
Les bénéfices d’un sevrage sont nombreux et parfois quasi immédiats. 24 heures seulement après la dernière cigarette, l’ex-fumeur respire beaucoup mieux. Le corps élimine alors le monoxyde de carbone issu du tabac - un gaz qui se fixe dans le sang à la place de l’oxygène. Résultat : courir après son bus ou monter les escaliers devient plus agréable dès les premiers jours.
Des effets visibles et rapides sur le corps
Dès deux à trois jours d’arrêt, la peau retrouve de l’éclat. Un constat confirmé par Khalida Berkane, addictologue à l’Institut Gustave Roussy : “Moi, je dis souvent à mes patients, c’est un lifting gratuit. Quand la peau redevient hydratée, élastique, les petites ridules se comblent. Ça, c’est quelque chose que le fumeur voit très vite. Tout son entourage lui fait remarquer.”
Mais les effets positifs ne s’arrêtent pas là. Plus surprenant, arrêter de fumer renforce le système immunitaire. Et au bout d’un mois, votre santé cardiaque s’améliore : “On a une diminution de l’agrégation des plaquettes qui sont à l’origine des infarctus et ainsi de suite. L’impact sur le système cardiovasculaire est assez rapide.” Insiste l’addictologue.
Une espérance de vie rallongée
Arrêter de fumer, c’est donc gagner des années. Les études sont formelles : un fumeur qui arrête à 35 ans gagne en moyenne huit ans de vie. Un mois d’effort peut ainsi marquer le début d’un profond changement, bénéfique pour la santé, le bien-être et le moral.
