Covid-19 : le nouveau variant d'Omicron BA.2.86 détecté en France

Covid-19 variant
Le cas de variant a été détecté dans le Grand Est, a précisé Santé Publique France © MATHIEU THOMASSET / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
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avec AFP / Crédit photo : MATHIEU THOMASSET / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Santé Publique France a indiqué ce jeudi que le nouveau variant du Covid-19, BA.2.86, surveillé attentivement par l'OMS, a été détecté pour la première fois en France. L'OMS a décidé de le classer dans la catégorie des variants sous surveillance en raison du très grand nombre de mutations du gène Spike qu'il porte.

Le nouveau variant du Covid-19, BA.2.86, surveillé attentivement par l'OMS, a été détecté pour la première fois en France, a indiqué jeudi à l'AFP Santé Publique France, confirmant une information du Parisien. Ce membre de la famille Omicron est particulièrement scruté en raison d'un "plus grand nombre de mutations", le rendant "susceptible d'évoluer de façon plus importante et de se répandre plus facilement", a rappelé la semaine dernière la présidente du Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars) Brigitte Autran.

Surnommé "Pirola"

Ce cas de variant a été détecté dans le Grand Est, a précisé Santé Publique France, soulignant avoir "lancé une investigation pour récolter les informations épidémiologiques permettant de documenter ce premier cas". Ce variant avait été détecté jusqu'ici dans plusieurs pays, dont les Etats-Unis, le Danemark ou Israël, mais pas encore en France. L'OMS a décidé de classer ce nouveau variant, surnommé "Pirola" sur les réseaux sociaux, dans la catégorie des variants sous surveillance en raison du très grand nombre (supérieur à 30) de mutations du gène Spike qu'il porte.

C'est la protéine Spike qui donne au virus son aspect hérissé et c'est elle qui permet au SARS-CoV-2 de pénétrer les cellules de l'hôte. Même si BA.2.86 provoquait un pic majeur d'infections, "nous ne nous attendons pas à voir des niveaux comparables de maladies graves et de décès par rapport à ce que nous avons fait plus tôt dans la pandémie lorsque les variantes Alpha, Delta ou Omicron se sont propagées", avait récemment commenté François Balloux, qui dirige la chaire de bio-informatique à l'University College de Londres.