Placement dans l'hémicycle : quand le RN demande de ne pas être trop à droite

le pen
Marine Le Pen refuse d'être placée à l'extrême droite de l'hémicycle. © ARTHUR NICHOLAS ORCHARD / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Selon plusieurs sources parlementaires, Marine Le Pen a réclamé jeudi matin que les 89 députés RN ne soient pas situés à l'extrême droite de l'hémicycle lors d'une réunion avec les présidents de groupe. Le placement dans l'hémicycle est un moment qui donne traditionnellement lieu à des revendications.

Marine Le Pen a réclamé jeudi matin que les 89 députés RN ne soient pas situés à l'extrême droite de l'hémicycle, lors d'une réunion avec les présidents de groupe qui doit se poursuivre dans l'après midi, selon plusieurs sources parlementaires. Selon des élus de la majorité et de l'opposition, Marine Le Pen a formulé le vœu que ses troupes soient installées à gauche des LR en regardant les députés depuis le perchoir. Sa requête a peu de chance d'aboutir.

Une réunion pour déterminer les placements

"Marine Le Pen est arrivée en disant je ne veux pas être placée à l'extrême droite de l'hémicycle. On lui a rappelé que malgré tout il y a quelque chose qui s'appelle la science politique et que les politologues la classent à l'extrême droite", a indiqué un député. La présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet (Renaissance) et les présidents de groupe tenaient une réunion sur le placement dans l'hémicycle jeudi matin à 9h30 afin de "procéder à la division de la salle des séances en autant de secteurs qu'il y a de groupes et de déterminer la place des députés non inscrits", selon l'agenda de l'Assemblée.

Selon un président de groupe, le placement dans l'hémicycle est un moment qui donne traditionnellement lieu à des revendications, notamment pour occuper des fauteuils historiques, comme celui de Jean Jaurès. Il existe aussi historiquement un "carré des alsaciens", en bas à droite, selon lui. Pas terminée, cette réunion reprend dans l'après-midi.