Rassemblement national : «Je serai toujours loyal à Marine Le Pen», réaffirme Jordan Bardella
Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, était invité, ce jeudi 11 novembre sur BFM TV, pour répondre aux questions d'un panel de Français. Durant près de trois heures, il a défendu le programme de son parti sur de grands thèmes comme le pouvoir d'achat, les dépenses publiques ou encore la contestation des agriculteurs en Ariège.
"Je serai toujours loyal à Marine Le Pen". Ce mercredi 11 décembre, Jordan Bardella, actuel président du Rassemblement national, était invité sur le plateau de BFM TV pour répondre aux questions d'un panel de Français sur les grandes thématiques de l'actualité : pouvoir d'achat, dépenses publiques ou encore contestation des agriculteurs en Ariège.
Interrogé également sur son jeune âge, le président du Rassemblement national a défendu et assumé un parcours hors normes, selon lui. Jordan Bardella fait la distinction entre âge et expérience. "Si tout se passe bien, dans 5 ans j'aurai 35 ans et dans 10 ans j'aurai 40 ans. Je n'y peux rien. Mais figurez-vous que j'ai un peu le sentiment de faire à 30 ans ce qu'on fait normalement à 50 ans dans la vie. Je suis habité par, à la fois, l'urgence, mais aussi par la responsabilité", a déclaré le président du Rassemblement national, sur le plateau de BFM TV.
Son arrivée au Parlement européen à 23 ans, sa réélection et sa nomination à la tête du Rassemblement national, premier parti d'opposition, Jordan Bardella a confronté son parcours avec celui des autres responsables politiques.
"Je n'ai pas pantouflé pendant 30 ans au Sénat"
"Je n'ai pas pantouflé pendant 30 ans au Sénat, mais je n'ai pas non plus l'expérience d'avoir endetté mon pays de 1.200 milliards d'euros de dettes supplémentaires. Et je préfère qu'on me dise aujourd'hui que c'est trop tôt, plutôt qu'on vienne me dire dans quelques années que c'est trop dur", a ajouté Jordan Bardella.
S'il affirme être déjà écrasé par le poids des responsabilités, le président du RN repousse toute rumeur de division, jure au contraire être toujours loyal à Marine Le Pen et rappelle que si elle était empêchée de se présenter, il s'agirait d'un "scandale démocratique".