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Philippe de Villiers dans la «La France en Face» : «Jean-Luc Mélenchon, c'est Robespierre en keffieh»

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min
Laurence Ferrari.
Sonia Mabrouk.

La France en face

Laurence Ferrari, Sonia Mabrouk

L'ancien député européen Philippe de Villiers était l'invité du deuxième numéro de "La France en Face", ce 8 décembre sur Europe 1 et CNews. Face à Laurence Ferrari et Sonia Mabrouk, l'ancien ministre a évoqué la tactique de Jean-Luc Mélenchon pour imposer ses idées en France.

Philippe de Villiers était face à Laurence Ferrari et Sonia Mabrouk dans le deuxième numéro de "La France en Face", ce 8 décembre sur Europe 1 et CNews. L'ancien ministre a analysé la tactique politique de Jean-Luc Mélenchon et de la France insoumise.

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"Jean-Luc Mélenchon a un mérite, c'est qu'il dit les choses. Comme tout les vrais terroristes. Les vrais terroristes. Au sens de la Terreur. C'est noble pour lui. C'est Robespierre en keffieh. Donc, je lui accorde ce privilège. Robespierre dit, 'quand j'ai vu à quel point l'espèce humaine était dégradée, je me suis rangé à la nécessité de faire un nouveau peuple'. Et bien voilà. Donc, c'est un terroriste. Et il a dit, un jour, à Toulouse, 'Le grand emplacement, Éric Zemmour, c'est pas vous, c'est moi, c'est nous. On va faire une nouvelle France, avec un peuple neuf'", a assuré Philippe de Villiers.

"Et donc, ce que dit Jean-Luc Mélenchon, c'est la chose suivante, on va pas changer la toponymie, on va pas changer le territoire, on va pas changer l'Hexagone, on va pas changer le nom même, peut-être un peu la langue. Mais en revanche, on va faire venir une population nouvelle. Et on va se débarrasser des autochtones, des derniers Français de souche. C'est-à-dire qu'on va changer, non pas la France, mais on va changer de France", a-t-il détaillé.

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Philippe de Villiers a ensuite précisé sa pensée : "Et pour ça, il s'appuie sur deux vecteurs. Le premier, c'est le vecteur démographique, et le deuxième, c'est le vecteur idéologique islamo-wokiste, l'alliance des universités et des banlieues. Et sur le vecteur démographique, il a très bien vu une chose que les politiciens ne voient pas. C'est qu'on est devant un chassé-croisé. Basse pression démographique au nord, haute pression démographique au sud, basse pression spirituelle au nord, haute pression spirituelle au sud, basse pression économique au sud, haute pression économique au nord." 

"Vous avez tous les ingrédients pour qu'il y ait un grand courant de population. Il a compris, Jean-Luc Mélenchon, que l'Europe, qui fait 550 millions d'habitants aujourd'hui, en fera 480 millions dans 30 ans, et que l'Afrique va passer de 1,4 milliard à 2,8 milliards. Il a compris ça. Et donc, en comprenant ça, il se dit, c'est du gâteau. Il suffit d'attendre. La patience est de notre côté parce qu'il a compris que la démocratie, c'était le nombre", a-t-il conclu.