Municipales 2020 : Claude Goasguen (LR) prêt à s'allier avec LREM à Paris

L'ancien maire du 16e se dit même prêt à s’allier avec "des gens de gauche" pour faire battre Anne Hidalgo aux prochaines élections municipales à Paris.
L'ancien maire du 16e se dit même prêt à s’allier avec "des gens de gauche" pour faire battre Anne Hidalgo aux prochaines élections municipales à Paris. © JACQUES DEMARTHON / AFP
  • Copié
avec AFP
L'ancien maire du 16e arrondissement souhaite une alliance de la droite et du parti présidentiel pour battre Anne Hidalgo aux prochaines municipales.

Le député LR Claude Goasguen, ancien maire du 16e arrondissement de Paris, s'est dit favorable vendredi à une alliance entre son parti et la République en marche en vue des municipales de 2020 dans l'objectif de "battre Anne Hidalgo". 

Interrogé sur Sud Radio au sujet d'une possible alliance entre LR et LREM en mars prochain, Claude Goasguen a répondu : "Oui. Si on peut avoir un candidat unique, ça serait l'idéal à Paris pour battre Madame Hidalgo", la maire PS sortante. Une "nécessité" qui "dépasse les contingences politiques", selon lui. "Je suis même prêt à m'allier à des gens de gauche s'il le faut parce que Madame Hidalgo met Paris dans une situation insupportable", a ajouté le député, insistant : "Macron n'est pas Hollande. Arrêtons de faire de l'opposition systématique".

Edouard Philippe ou Jean-Louis Borloo comme candidat

Concernant le candidat qui pourrait rassembler LR et LREM, Claude Goasguen a dit espérer que le Premier ministre Edouard Philippe puisse "être sollicité". "Il y a des gens comme Jean-Louis Borloo, etc. qui s'y intéressent", a-t-il ajouté.
Claude Goasguen, qui était le maire du XVIe jusqu'en 2017, a répété son opposition à Rachida Dati, une des candidates chez LR pour Paris avec Jean-Pierre Lecoq et Marie-Claire Carrère-Gee. 

Lors des Européennes de dimanche dernier, LREM est arrivé largement en tête dans la capitale avec 32,92%, loin devant LR, dont le score à Paris (10,19%) reflète sa déroute sur le plan national (8,44%). Après ce fiasco, Claude Goasguen pensait que le chef du parti Laurent Wauquiez allait démissionner. "Le fait de rester en place va encore le desservir et certainement pas faciliter les choses au sein de la formation politique qui est la nôtre", a-t-il estimé.