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LFI «n'acceptera jamais l'entrisme religieux» : ce qu'il faut retenir de l'audition de Jean-Luc Mélenchon

Mayalène Trémolet - Mis à jour le . 1 min
Jean-Luc Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon © Bertrand GUAY / AFP

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon s'est rendu samedi à son audition devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur de possibles liens entre l'islamisme et les partis politiques. "Evidemment que notre mouvement n'acceptera jamais l'entrisme religieux", a-t-il notamment déclaré.

Jean-Luc Mélenchon s'est bien rendu à l'Assemblée nationale ce samedi après-midi dans le cadre de son audition devant la commission d'enquête, qui s'interroge sur de possibles liens entre l'islamisme et les partis politiques. Le leader de La France insoumise, qui avait d'abord fait le choix de boycotter cette commission, a défendu mordicus que ni lui, ni son parti, n'avait quelque chose à se reprocher sur la question.

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Interrogé sur le port du voile en France

Durant son audition, Jean-Luc Mélenchon a joué l'indignation. "Évidemment que notre mouvement n'acceptera jamais l'entrisme religieux", a-t-il déclaré. Interrogé sur le port du voile, le candidat de LFI aux deux dernières élections présidentielles a appelé à renoncer face à une situation "inextricable".

"Qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse quand quelqu'un se met un foulard sur la tête ?", a-t-il questionné. "Après, on parle des enfants. La loi reconnaît à chaque parent le droit de transmettre ses valeurs à ses enfants et les pratiques qui vont avec. C'est l'État qui est laïque en France, c'est pas la rue", a-t-il affirmé.

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Mélenchon réitère son soutien au professeur accusé d'antisémitisme

Jean-Luc Mélenchon a ensuite été questionné sur l'antisémitisme et sur sa défense du professeur Julien Théry par la députée Ensemble pour la République, Prisca Thévenot : "Pouvez-vous nous confirmer que vous avez apporté votre soutien à Julien Théry, enseignant qui avait fait une liste de 20 'génocidaires à boycotter' de confession juive ?"

Le leader de LFI a réitéré son soutien à l'enseignant, mis à pied cette semaine par l'université Lyon 2. "Il y a une liberté universitaire depuis Robert de Sorbon (théologien du 13e siècle, ndlr). M. Théry, c'est un enseignant. Cet enseignant n'est pas antisémite", a-t-il martelé. Jean-Luc Mélenchon est allé jusqu'à assurer que la question de la laïcité était fondatrice pour le mouvement insoumis.