Louis Aliot 5:28
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Antoine Cuny-Le Callet , modifié à
Alors que l'année 2020 se termine, l'épidémie de coronavirus est encore dans toutes les têtes. Invité d'Europe 1 jeudi soir, le maire RN de Perpignan, Louis Aliot, a critiqué de façon véhémente la gestion de l'épidémie par le gouvernement. 
INTERVIEW

Une année se termine, mais les interrogations devraient être les mêmes au matin du 1er janvier : quelles sont les perspectives du pays, à l'heure où sévit toujours la pandémie de Covid-19 ? Au micro d'Europe 1 jeudi, le maire RN de Perpignan Louis Aliot n'a pas été tendre avec le gouvernement et sa gestion de la crise. "Ils ont beaucoup subi la situation, ils ont beaucoup enguirlandé l’opinion [...] Il y a eu un flou artistique permanent", a-t-il déclaré.

Pour l'édile, les motifs de mécontentement sont nombreux : du "mensonge" sur les masques au début de la crise, à la polémique sur l'hydroxychloroquine dont il a été un fervent défenseur, en passant par la désorganisation actuelle de la campagne vaccinale. "J’espère que le président va éclaircir un peu l’avenir. Tenir compte de ce qui s’est passé, de la gestion actuelle, mais surtout préparer l’avenir", poursuit Louis Aliot, alors qu'Emmanuel Macron doit s'exprimer ce jeudi soir devant les Français.

"Que les dirigeants montrent l'exemple"

A l'heure actuelle, la vaccination soulève encore maintes questions, selon le maire de Perpignan. Dénonçant la communication "très mal lancée" et les déclarations peu rassurantes d'Alain Fischer, le "monsieur vaccin" du gouvernement, Louis Aliot admet qu'il ne se serait pas fait vacciner dès le début. Alors que près de 300 maires se disent près à se faire vacciner en priorité pour rassurer les Français sur la sécurité du vaccin, lui préfère tempérer : "J’aurais aimé que ceux qui prennent les décisions montrent l’exemple."

Pour Louis Aliot, les membres du gouvernement et ceux du Conseil scientifiques devraient imiter les dirigeants américains et britanniques qui se font vacciner face aux caméras. L'avancée des connaissances et la remontée des premières analyses devraient néanmoins le convaincre de recevoir sa dose du vaccin quand cela sera possible : "Je pense qu’in fine très certainement je me vaccinerai... comme les autres."