L'intervention des CRS a débuté à l'aube
Les CRS ont pénétré sur le site à 5 heures du matin, essuyant notamment des jets de bouteilles de verre et autres projectiles.
CHRISTOPHE SIMON
Une seule interpellation
Au total, une centaine d'occupants ont été évacués, dans l'immense majorité des étudiants. Certains sont partis d'eux-mêmes dès l'arrivée des forces de l'ordre, d'autres ont fait l'objet d'un contrôle d'identité. Il y a eu une interpellation pour des faits d'outrage et de rébellion.
CHRISTOPHE SIMON / AFP
Une opération très complexe
Entre 100 et 200 CRS ont été mobilisés pour cette opération très complexe, le site étant étendu sur trois grandes tours.
Shanel Petit / Europe 1
Vidé en moins d'une heure
L'opération a duré environ une heure. Après des affrontements de quelques minutes, les lieux ont été vidés dans le calme.
Shanel Petit / Europe 1
Trois semaines de blocage, ça laisse des traces
Une fois les locaux évacués, les forces de l'ordre ont pu constater l'état des locaux après plus de trois semaines de blocage.
Shanel Petit / Europe 1
À l'intérieur, un capharnaüm
L'intervention des forces de l'ordre avait été réclamée dès le 9 avril par Georges Haddad, président de l'université Paris-1 dont dépend Tolbiac, inquiet de la situation et des éventuelles dégradations.
Préfecture de police
Des objets incendiaires
Des objets incendiaires pour le moins artisanaux ont également été retrouvés par les forces de l'ordre.
Préfecture de police
Un campement dans le campus
"On n'a pas fait acte de résistance", a assuré à l'AFP un des occupants après l'intervention des CRS. "Perso, je ne dormais pas. C'est venu comme ça, ils n'ont pas cherché à savoir qui faisait quoi, qui était qui, et il y a eu des violences, des intimidations", a-t-il affirmé.
Préfecture de police
Un amphi "solidaire"
À quelques mois des examens, les cours devraient pouvoir reprendre bientôt à Tolbiac.
Préfecture de police
Un mouvement étudiant inachevé
Deuxième syndicat étudiant, l'Unef a pour sa part condamné le recours à la force, symbole selon elle d'un "mépris" pour le mouvement étudiant.
Préfecture de police
Le ménage s'annonce fastidieux
L'opération s'est déroulée "dans le calme, avec aucun incident", a assuré la Préfecture de police. Dans un communiqué, elle a relevé "des dégradations nombreuses" sur le site.
Préfecture de police
Vers un retour "à la normale"
La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a elle jugé "très important que les choses puissent revenir à la normale". "Ce site, depuis maintenant quelques semaines, était vraiment le lieu à la fois d'affrontements à l'extérieur et à l'intérieur", a-t-elle déclaré sur BFMTV.
Préfecture de police
Le blocage du site universitaire parisien de Tolbiac, lieu emblématique de la mobilisation contre la réforme de l'accès à la fac, a été levé vendredi à l'issue d'une vaste opération de police lancée au petit matin.
Au moins une centaine de CRS ont pénétré à 5 heures sur le site Pierre Mendès-France, une tour de 22 étages occupée depuis le 26 mars, essuyant notamment des jets de bouteilles de verre et autres projectiles dans une ambiance très tendue. L'opération a pris fin vers 6 heures, a annoncé la préfecture de police de Paris (PP) à l'AFP, indiquant qu'une centaine de personnes avaient été évacués dans le calme. Seul un individu a été interpellé, pour outrage et rébellion.
Squat géant. À l'intérieur des locaux, les forces de l'ordre ont trouvé des locaux partiellement dégradés, tagués, ressemblant désormais davantage à un squat géant qu'à un bâtiment d'université.